Grand Maghreb

La Tunisie s’adresse à Interpol pour arrêter et extrader le fils de Rached Ghannouchi


Aujourd’hui, jeudi, le pouvoir judiciaire tunisien publie un mandat officiel d’Interpol pour l’arrestation et extrader Moaz Ghannouchi, le fils du chef du mouvement Ennahdha, résident au Royaume-Uni et inculpé dans des affaires d’incitation à la violence en Tunisie.

Dans des déclarations à la presse, le porte-parole du tribunal de première instance de Kasserine, Salah Eddine Rashidi, a confirmé la délivrance d’une carte de témoin à l’encontre de deux personnes se trouvant en dehors du territoire tunisien, dans l’affaire de la Formation d’un consensus pour le changement de l’État, l’atteinte à la sécurité intérieure et l’incitation des habitants à s’attaquer les uns aux autres.

Il a expliqué que ceux qui sont couverts par cette carte sont Moaz Ghannouchi, fils du Président sortant du Parlement et du chef des Frères de Tunisie, Rached Ghannouchi.

À la fin du mois d’Octobre, le ministère public avait autorisé la détention de quatre personnes, soupçonnant que des fonds avaient été distribués de manière extrêmement embarrassante à Kasserine.

Dans une déclaration faite à l’époque, le Ministère de l’intérieur a confirmé que « le Procureur général près le tribunal de première instance de la province de Kasserine (centre-ouest du pays) a autorisé l’ouverture d’une enquête sur la formation d’une formation en vue d’attaquer des biens publics et privés et d’attiser le chaos dans les quartiers populaires ».

Selon le Ministère, cette enquête se situe dans le contexte d’une plainte d’une personne qui affirme qu’un élément qu’elle avait déjà contacté lui avait demandé d’inciter un groupe de jeunes résidents du quartier de Kerma à se livrer à des émeutes et à fermer la route, au motif qu’il n’y avait pas de biens de consommation à offrir en échange d’une augmentation de sa valeur en cas de poursuite des manifestations.

Dans son communiqué, le ministère de l’Intérieur a indiqué : « En menant des enquêtes et des investigations, il est apparu clairement que le plaignant a été récemment incarcéré dans une affaire similaire.

L’autre affaire concernait la formation d’une formation dans l’intention d’attaquer la sécurité intérieure de l’État, en vue de changer le corps de l’État ou de faire s’attaquer les uns les autres, et de provoquer des troubles et des pillages à l’intérieur de la Tunisie.

Le Procureur a autorisé le sortir de prison et a poursuivi l’enquête.

Le Ministère a souligné que « les résultats des recherches menées coïncident avec les résultats d’enquêtes de sécurité approfondies sur la planification par certaines parties d’émeutes et de mouvements de protestation destinés à être utilisés dans le cadre d’un programme spécial ».

Ces actions visent à saper la sécurité et la stabilité dans des régions éparpillées de Tunisie, où ces parties ont récemment établi des contacts intensifs avec des acteurs locaux et étrangers pour les aider à mettre en œuvre leur plan de sabotage, comme il ressort de la déclaration.

Le 20 octobre dernier, l’Intérieur tunisienne a arrêté deux personnes dans la province de Kasserine, en distribuant des fonds à deux autres personnes, qui ont avoué avoir été utilisées pour commettre des émeutes et semer le chaos en faisant exploser des pneus et en alimentant les conditions dans les quartiers de la ville.

L’Intérieur tunisien a également confirmé la détention de 4 720 dinars tunisiens (US$ 1 200) en possession du premier et de 1 320 dinars (US$ 380) en compagnie du second.

Après avoir obtenu l’autorisation du ministère public tunisien, les forces de sécurité ont perquisitionné dans des maisons de suspects et découvert un montant de 15 980 dinars (5 000 dollars) en monnaie tunisienne et un montant en devises étrangères qui n’étaient pas populaires dans le pays.

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