Politique

Les combats entre les Frères musulmans s’intensifient après l’aggravation de leur crises internes


Le conflit au sein des Frères musulmans continue de s’envenimer, avec la publication par le Front d’Istanbul de Mahmoud Hussein et le groupe des Frères d’Égypte d’une nouvelle déclaration réaffirmant l’ensemble des décisions prises par le Groupe d’Istanbul au cours de la période écoulée, notamment la nomination de Hussein en tant que chef d’État en remplacement d’Ibrahim Munir décédé le 4 novembre dernier.

Les crises s’aggravent

Cette nouvelle déclaration est la preuve que les crises internes du groupe s’aggravent considérablement et constitue une nouvelle tentative de Hussein de régler définitivement le conflit en sa faveur, de marginaliser définitivement le Front de Londres ou de le sortir du cercle vicieux de la lutte pour l’influence et le pouvoir au sein de l’organisation, et elle souligne la fragmentation et la discorde au sein du groupe terroriste.

La chute du groupe

Mukhtar Nouh, un intellectuel et chef dissident des Frères Musulmans, a déclaré que l’organisation terroriste des Frères s’est terminée, qu’elle s’est divisée entre quatre organisations qui se battent aujourd’hui contre les postes et que ces dissensions sont en train de s’enflammer au sein du groupe terroriste après la mort d’Ibrahim Munir, le Guide Général Adjoint des Frères Terroristes, en particulier entre les fronts d’Istanbul et de Londres, ajoutant que ce que fait Mahmoud Hussein est actuellement en train de punir le groupe londonien, lui demandant de céder et de se soumettre sans conditions.

Le leader Frères dissidents ajouta que la véritable fracture au sein du groupe terroriste était Mahmoud Hussein, qu’il y avait une crise profonde au sein du Front d’Istanbul, que ce qu’il faisait maintenant confirmait la situation troublée de ce groupe terroriste, et qu’il souffrait énormément, surtout après la mort d’Ibrahim Munir, parce qu’il recevait des fonds étrangers – surtout d’Angleterre – après les crises passées au Qatar et en Turquie, soulignant que le conflit entre les fronts des Frères musulmans est une lutte de positions, d’affaires, d’intérêts et de services de renseignement étrangers.

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