La femme d’al-Baghdadi dévoile les secrets de l’homme le plus dangereux pour la première fois.. Détails
Depuis sa mort il y a environ 5 ans, la femme du chef de l’organisation ISIS, Abou Bakr al-Baghdadi, nommée « Asmaa Muhammad », a émergé dans les médias pour révéler des secrets jusqu’ici non divulgués sur l’homme le plus dangereux du monde qui l’a menacé et terrorisé pendant de longues années, pour la première fois.
La chaîne « Al Arabiya/Al Hadath » a mené une interview exclusive avec elle, déclarant que l’interview qui n’a pas encore été diffusée révélera des secrets personnels pour la première fois, éclairant des moments inoubliables de sa vie, de celle de son mari et des circonstances qu’ils ont vécues.
Dans des extraits de son discours, la femme d’al-Baghdadi révélera comment il a rejoint Al-Qaïda après 2010 et comment elle l’a appris. Elle parlera également de ses relations avec ses femmes et membres de sa famille, évoquant même ses relations avec ses captives.
Dans l’épisode qui sera diffusé aujourd’hui, jeudi, la femme narrera également des détails sur les derniers moments de sa vie avant son assassinat lors d’une frappe aérienne américaine en Syrie, suivi de sa mort par les forces spéciales américaines à Idleb, en Syrie, en 2019.
Il est à noter que al-Baghdadi, classé comme l’homme le plus dangereux du monde, est né sous le nom d’Ibrahim ibn Awad al Samarrai en 1971 à Tobji, l’un des quartiers pauvres de la ville de Samarra, au nord de la capitale irakienne, Bagdad, dans une famille de prédicateurs radicaux parmi les salafistes qui considèrent de nombreuses autres sectes comme des infidèles.
Al-Baghdadi a rejoint le mouvement d’insurrection salafiste en 2003 lorsque les États-Unis ont mené une invasion de l’Irak, et il est tombé entre les mains des Américains. Ils l’ont libéré après un an, pensant qu’il n’était qu’un instigateur de manifestations civiles et non une menace militaire.
Al-Baghdadi n’a attiré l’attention mondiale que le 4 juillet 2014, lorsqu’il est monté en chaire dans la mosquée historique Al-Nouri, vêtu d’une robe noire pendant la prière du vendredi, pour déclarer l’établissement du califat. Ce jour-là, il s’est présenté comme « Calife Ibrahim, Amir al-Mu’minin ».
La plupart des discours d’al-Baghdadi ont été publiés sous forme d’enregistrements audio, représentant un moyen plus adapté à la nature secrète prudente qui l’a aidé pendant longtemps à éviter la surveillance et les frappes aériennes qui ont tué plus de 40 de ses principaux dirigeants.
De crainte d’assassinat ou de trahison, al-Baghdadi ne pouvait utiliser que des voitures ordinaires ou des camions de récolte agricole pour se déplacer secrètement entre ses cachettes des deux côtés des frontières, accompagné uniquement de son chauffeur et de gardes.
Craignant l’exposition à l’assassinat ou à la trahison, il ne pouvait utiliser de téléphones et ne faisait confiance qu’à un petit nombre d’individus pour communiquer avec ses principaux collaborateurs irakiens, ne dépassant pas les doigts d’une main.