La Commission électorale tunisienne refuse de remettre en question le résultat du référendum sur la constitution
Le président de l’Instance suprême indépendante pour les élections à Tunis, Farouk Bouaskar, refuse de remettre en cause les résultats du référendum et annonce trois recours de forme.
Bouaskar a déclaré que les trois recours provenaient du parti Afek Tounes, du parti People Want et de l’organisation non gouvernementale I WATCH.
Il a cependant précisé, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue mardi, que ces recours n’avaient pas trait aux résultats du vote et n’auraient pas d’incidence sur les résultats définitifs du référendum, qui devaient être annoncés dans les prochains jours.
Un certain nombre de partis d’opposition ont voulu remettre en question les résultats du référendum, décrivant leurs activités comme une apathie politique sans fondement, et faisant observer qu’après avoir examiné les recours, le Tribunal administratif ne serait pas en mesure de prononcer l’annulation du référendum parce que les recours étaient de pure forme.
Bouaskar note que le taux de participation de 30,5 % ne peut pas être considéré comme faible même par rapport à celui du taux de participation en dehors de Tunisie, qualifiant les opérations de scepticisme et les exigences de réélection de « sabotage ».
Il a souligné que les conclusions annoncées à l’avance étaient valables et valables.
S’agissant des sceptiques du résultat du référendum, Bouaskar répond qu’ « il vaut mieux qu’ils mettent en doute d’autres choses, parce que la Tunisie n’est pas un pays qui falsifiera les résultats du vote, et que nous les avons dépassés depuis 2011 et irrévocablement ».
Il a souligné que la Commission intenterait des poursuites contre tous ceux dont les membres avaient été insultés, mutilés et mutilés, et contre tous ceux qui avaient accusé la Commission de falsifier les résultats du référendum, qu’elle devait prouver et qu’elle devait répondre de ses accusations devant les tribunaux.
Bouaskar a estimé que le scepticisme avait atteint des niveaux totalement inacceptables; Il a déclaré que la Commission électorale respectait la liberté d’expression, mais que si l’affaire devait être tranchée, toute personne accusée de fraude serait poursuivie, ou bien elle pourrait prouver ses accusations contre nous ou être jugée.
Mardi dernier, la Tunisie a tenu un référendum sur la nouvelle Constitution de la République.
Le Président de l’Instance Suprême Indépendante pour les Élections, Farouk Bouaskar, a déclaré que 94,6 % des électeurs ayant voté pour le référendum sur la nouvelle Constitution du pays avaient voté pour.
Sur les 9,3 millions d’électeurs inscrits, 2 756 607 ont participé au référendum.