Le gouvernement pakistanais prévoit de prendre une nouvelle mesure contre le parti Mouvement pour la Justice dirigé par l’ancien Premier ministre emprisonné Imran Khan.

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Attaullah Tarar, ministre pakistanais de l’Information, a déclaré aux journalistes à Islamabad : « Le gouvernement fédéral a décidé d’intenter une action en justice visant à interdire le Mouvement pour la Justice pakistanais. »

« En prison » : la justice pakistanaise frappe à nouveau l’épouse d’Imran Khan Tarar a ajouté que l’affaire sera portée devant la Cour suprême.

Il a poursuivi en disant : « Nous pensons qu’il existe des preuves crédibles justifiant l’interdiction du Mouvement pour la Justice, » en lançant plusieurs accusations contre Khan, y compris la divulgation de secrets d’État et l’incitation aux émeutes.

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Khan, ancien star du cricket qui a mené le Pakistan à la victoire de la Coupe du Monde en 1992, purge une peine de prison depuis environ un an après avoir été reconnu coupable de trahison, de gains illégaux et de mariage illégal. Il a également été interdit de se présenter aux élections.

Khan a fait face à des dizaines d’affaires depuis son éviction du pouvoir par un vote de censure au parlement en 2022.

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Il a été destitué de son poste de Premier ministre en avril 2022 et n’a fait aucune apparition publique depuis sa condamnation à trois ans de prison en août dernier pour avoir vendu illégalement des cadeaux officiels pendant son mandat de 2018 à 2022.

Khan affirme que le gouvernement a fabriqué des affaires contre lui pour empêcher son retour au pouvoir lors des élections de février dernier, ce que les autorités pakistanaises nient.

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Cependant, la Cour suprême a accordé des sièges supplémentaires au parlement au Mouvement pour la Justice pakistanais dans un jugement historique la semaine dernière, tout en annulant un jugement condamnant l’ancien Premier ministre pakistanais pour mariage non conforme à la charia islamique le samedi précédent.

Khan est largement considéré comme le leader le plus populaire du pays et possède une personnalité charismatique. Khan estime que l’armée le cible et veut l’écarter des élections, une accusation que l’armée nie.