Depuis plus d’un demi-siècle, le vieil homme, Kalitex Nzamwita, vit en totale isolation du monde dans sa maison située au Rwanda. Il est entouré d’une clôture de quatre mètres de haut.

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Kalitex Nzamwita avait seize ans lorsqu’il a décidé de s’isoler en cet endroit en raison de sa peur extrême des femmes. Il ne supportait pas leur présence à proximité ni même de leur parler. Pour cette raison, il a construit une clôture en bois autour de sa modeste maison et n’a pas quitté sa maison depuis.

Ce qui est remarquable, c’est que les femmes de sa tribu n’ont pas méprisé M. Nzamwita, mais ont eu de la sympathie pour lui et ont compris sa phobie.

Au lieu d’essayer de s’approcher de lui, elles s’occupaient de lui à distance. Elles plaçaient de la nourriture et des vêtements dans la cour de sa maison. Malgré sa condition inhabituelle, Nzamwita acceptait l’aide des femmes et utilisait les objets qu’elles lui fournissaient, en déclarant à propos de sa condition : « Je ne veux pas de femmes autour de moi car elles intensifient ma peur. Je me suis enfermé ici et j’ai entouré ma maison d’une clôture pour m’assurer que les femmes ne s’approchent pas de moi. »

Il n’est toujours pas clair si la condition de Nzamwita représente un cas réel de gynophobie, une condition extrêmement rare décrite comme une « peur pathologique et irrationnelle des femmes ».

La phobie n’est pas seulement une peur, mais comprend d’importants efforts de la part des personnes affectées pour éviter la source incontrôlable de leur peur. Dans certains cas, les individus atteints de ce que l’on appelle une « phobie » peuvent éprouver des attaques de panique lorsqu’ils sont confrontés à la source de leur phobie.