Politique

Egypte : Les Frères se servent des rumeurs et des mensonges pour faire passer des appels au chaos


Après que les Frères Égyptiens n’ont pas réussi à convaincre le peuple de participer aux manifestations contre le régime, qu’ils avaient organisées le 11 novembre, et n’ont pas non plus réussi à faire la propagande sur le chaos qu’ils essayaient de provoquer, ils ont répandu et encouragé des rumeurs à propos de l’armée.

Une déclaration imputée à des généraux égyptiens anonymes, affirmant qu’ils soutiennent la manifestation et encouragent le peuple égyptien à sortir dans les rues et dans les places publiques pour protester contre la situation actuelle, a été suivie d’une autre déclaration dans le même contexte, attribuée à l’ancien chef d’état-major égyptien, le général Sami Anan, connu pour être en désaccord avec Al-Sissi, et placé en résidence surveillée à son domicile, au Caire, il y a quelque temps.

Ces derniers jours, les médias du groupe (sites Web, sections et militants sur les réseaux sociaux…) ont diffusé et amplifié une série d’informations pour donner l’impression que l’armée égyptienne est en désaccord et n’appuie plus le Président Abdel Fattah Al-Sissi.

Les médias des Frères Musulmans ont également signalé que six officiers supérieurs des services de renseignements égyptiens avaient récemment démissionné pour protester contre le fonctionnement général du régime et les problèmes qu’il pouvait causer, d’après un récent rapport publié par le magazine Africa Intelligence.

Le groupe a également utilisé des reportages publiés par certains médias occidentaux pour mettre en avant le point de vue économique des Frères musulmans sur ce qu’on appelle « l’empire de l’armée » et l’existence d’un désaccord entre les principaux dirigeants et le président égyptien au sujet de la mise à la bourse de certaines filiales militaires, soulignant que la situation économique de l’Égypte était catastrophique.

Les médias du groupe ont aussi relayé des scènes de manifestations passées en Égypte et diffusé des vidéos d’un nom inconnu, dont certains en dehors de l’Égypte, comme aujourd’hui, qui tous appellent à la « révolution » et à la contestation.

Les médias égyptiens n’ont pas parlé de mensonges ou d’explications de la part des officiels égyptiens, pas plus que de contre-données qui les réfutent ou auxquelles ils répondent de manière systématique. Ces informations ont commencé à s’infiltrer en Egypte, et se sont répandues parmi les citoyens.

Les Frères musulmans continuent de coordonner et de planifier les manifestations du 11 novembre, en lançant des rumeurs et des mensonges et en les propageant par le biais de leurs pages et comptes sur leurs sites de médias et de nouvelles vidéos.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page