Détails de la session du Parlement allemand sur les Frères musulmans
Le Parlement allemand se réunit en séance plénière; Pour discuter du dossier Islam politique et Frères, un mois seulement après la tenue d’une audition sur le financement de ces organisations.
La séance de l’après-midi, a porté sur la création d’un Groupe d’experts sur l’islam politique au sein du Ministère fédéral de l’intérieur et d’un Centre de documentation sur l’islam politique, chargé d’étudier et d’examiner le phénomène et de surveiller les activités des organisations qui y opèrent.
L’importance de cette séance plénière, qui a vu la présence de divers blocs parlementaires, est qu’elle intervient un mois après l’audition de la Commission des affaires intérieures du Parlement sur le financement de l’islam politique, et qu’elle est au cœur d’une action vigoureuse contre ce courant au Parlement.
L’affrontement entre l’islam politique et les Frères sous le Bundestag a donné lieu à 5 projets de résolution et 10 demandes d’information, à 2 séances d’information et à 5 notes gouvernementales.
Avec cette impulsion, le député du Parti Social-démocratie, Helg Lindh, a déclaré pendant la session que la Union chrétienne‑démocrate d’Allemagne « opposition » (un grand nombre de projets et de demandes d’information) cherchait à placer la question de l’islam politique en tête de l’ordre du jour parlementaire.
Lindh a poursuivi: « Il y a déjà des chaises dans les universités allemandes qui se spécialisent dans l’étude du phénomène de l’islam politique ».
Volker Orleich, représentant de l’Union chrétienne, déclare à la réunion: « Le travail accompli l’année dernière par le Groupe d’experts sur l’islam politique a été excellent et doit se poursuivre pour une meilleure compréhension de l’Islam politique ».
Il a ajouté: « Il n’y a aucune raison pour que ce groupe cesse de fonctionner, un an après son inauguration », faisant référence à la décision du gouvernement dirigé par le Parti social-démocrate de ne pas renouveler le groupe d’experts du Ministère de l’intérieur.
Il a ajouté que « le problème de l’islam politique n’est pas résolu en Allemagne, et qu’il n’y a pas de justification à l’interruption des travaux du Groupe d’experts », ajoutant que « l’islam politique veut saper le système démocratique libre par des idéologies radicales qui traversent la société, et nous ne devons pas l’oublier ».
« L’attaque terroriste qui a visé Berlin en décembre 2016 est la dernière étape sur la voie de l’extrémisme, mais il y a des racines à cet extrémisme et à cette terreur dans les mosquées de Berlin et de Dortmund », poursuit-il.
Le député allemand dit aussi qui finance ces mosquées. Nous voulons savoir cela », affirmant que « l’Islam politique et la Démocratie ne se rencontrent pas » et que « le groupe d’experts doit se poursuivre en même temps qu’un centre de documentation pour l’Islam politique ».
Christoph de Vries, éminent député de la Fédération chrétienne, déclare: « Il faut lutter contre l’hostilité envers les musulmans et il y a une équipe d’experts spécialisés dans l’étude de ce phénomène, mais l’islam politique est aussi un problème et doit être combattu ».
Il poursuivit « L’islamisme est un danger pour la démocratie libérale, et ses organisations exploitèrent le potentiel d’une société libre pour parvenir à leurs fins, ajoutant que « le gouvernement ne le prend pas au sérieux ».
« Nous devons faire face à ce danger », a-t-il ajouté.
Cette séance plénière a été consacrée à discuter de la décision du gouvernement de ne pas renouveler le Groupe d’experts sur l’islam politique après l’expiration de son mandat, ce qui a provoqué de vives critiques en Allemagne.
Cependant, des sources gouvernementales indiquent que le gouvernement va créer ses propres institutions de conseil dans le dossier de l’Islam politique, d’autant plus que le groupe d’experts sur l’Islam politique était l’une des politiques du gouvernement de l’ancienne Union chrétienne.
La session parlementaire a également été l’occasion de discuter d’un projet de résolution présenté par le Alternative for Germany, Populiste Party, et l’Union chrétienne, qui demandait que le Groupe d’experts de l’Islam politique soit immédiatement rétabli.
Le projet de la Fédération chrétienne envisage également la création d’un centre de documentation sur l’islam politique, sur le modèle de l’Autriche, qui serait chargé d’examiner les activités des organisations de l’islam politique et des Frères.