Craintes d’une crise le dernier jour de la trêve à Gaza
Le Hamas et Israël ont exprimé des inquiétudes concernant les listes d’otages et les prisonniers le dernier jour de la trêve humanitaire dans la bande de Gaza.
Une source fiable a déclaré à Reuters qu’Israël et le Hamas ont exprimé des inquiétudes concernant les listes des otages israéliens et des détenus palestiniens prévus pour être libérés aujourd’hui.
La source a mentionné que des médiateurs régionaux travaillent à résoudre les problèmes et à éviter les retards.
Le Hamas devrait libérer 11 otages israéliens lundi, tandis qu’Israël s’apprête à libérer 33 prisonniers palestiniens.
Au cours des trois jours depuis le début de la trêve, Israël a fourni des noms de femmes et de mineurs palestiniens devant être libérés, et le Hamas a fourni des noms de civils israéliens devant être libérés au moins 12 heures avant la fin du processus.
Le deuxième jour de la trêve, le Hamas s’est plaint de la prétendue non-conformité d’Israël aux normes convenues pour les prisonniers libérés.
Le Hamas a déclaré qu’il suivait le principe de l’ancienneté dans la libération des prisonniers des prisons israéliennes.
Le deuxième jour de la trêve était sur le point d’échouer en raison du différend, qui s’est également étendu au refus d’Israël de livrer une aide humanitaire et du carburant à la bande nord de Gaza.
Les raisons de la plainte d’Israël concernant la dernière liste restent inconnues.
L’accord de trêve est entré en vigueur vendredi dernier, Israël recevant 39 otages, dont des femmes et des enfants. De plus, un autre Russe a été libéré en dehors de l’accord en geste d’appréciation pour la position de Moscou dans la guerre à Gaza.
De l’autre côté, les Palestiniens ont reçu 117 prisonniers enfants et femmes des prisons israéliennes.
Le Hamas a également libéré des prisonniers étrangers non couverts par l’accord d’échange.
Les espoirs sont toujours vivants quant à la possibilité de prolonger la trêve humanitaire, mais les désaccords survenus ce matin jettent une ombre sur la scène dans la région.
La médiation régionale menée par l’Égypte et le Qatar a réussi à surmonter la crise le deuxième jour après avoir retardé la libération des otages à Gaza jusqu’à tard samedi.