La police brésilienne a arrêté Daisy Mora, accusée d’avoir empoisonné un gâteau de Noël avec de l’arsenic, entraînant la mort de trois membres de la famille de son mari et l’intoxication d’autres membres.

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Dans un incident qui a choqué la ville de Torres, au sud du pays, la famille a assisté à une fête où elle a mangé un gâteau préparé par Zélie dos Anjos, la mère du mari de la suspecte, qui lutte actuellement pour sa vie à l’hôpital.

Les sœurs de Zélie, Maida da Silva (58 ans) et Noza dos Anjos (65 ans), ainsi que la fille de Noza, Tatiana dos Santos (43 ans), sont décédées quelques heures après avoir consommé le gâteau. Le fils de Tatiana, Matheus Marques, âgé de 10 ans, a été intoxiqué mais a survécu après plusieurs jours en soins intensifs.

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Les premières investigations ont révélé que la farine utilisée pour préparer le gâteau contenait des quantités excessives d’arsenic. Le chef de la police, Marcos Vinícius Veloso, a déclaré que la suspecte était entrée dans la maison de Zélie et y avait ajouté la substance toxique dans la farine. Il a ajouté que les tests ont confirmé la présence d’arsenic dans le sang des victimes.

Les conflits entre Daisy Mora et Zélie dos Anjos remontent à plus de 20 ans, mais la police n’a pas révélé de détails précis sur la nature de ces disputes. Des sources ont indiqué que Daisy avait attiré des soupçons lors des funérailles des victimes, où une altercation a éclaté entre elle et un membre de la famille.

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On pense également que la mort du premier mari de Zélie, Paulo Luis, en septembre dernier, suite à un « empoisonnement alimentaire », pourrait être liée à cette affaire. La police a annoncé qu’elle procéderait à une exhumation de son corps pour effectuer des tests supplémentaires.

Margit Metiman, la directrice de l’Institut des investigations publiques, a confirmé que la concentration d’arsenic chez l’une des victimes dépassait 350 fois le taux létal. Elle a déclaré que les enquêtes se poursuivaient pour analyser les preuves retrouvées dans la maison de Daisy, y compris des produits chimiques et des pesticides.

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Les autorités ont précisé que les preuves contre Daisy étaient très solides, mais ont refusé de divulguer davantage de détails. En attendant l’audience concernant l’affaire, la famille est sous le choc. Un membre de la famille a déclaré : « Nous n’aurions jamais imaginé qu’une personne proche de nous puisse être derrière cet acte atroce. »

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