Avec le début du mois de Ramadan, les crises économiques s’aggravent au Liban. Quelles sont les solutions ?
Le Liban a connu de nombreuses crises au début du Ramadan. Après une crise prolongée, le paysage libanais est devenu inhabituel. Les familles libanaises vivent dans des conditions difficiles et ne sont pas du tout comparables à celles du pays. Le Liban a accueilli le ramadan avec une flambée de 150.000 lires de plus en plus rapide.
Situation difficile
Les médias libanais ont révélé qu’avant le mois du jeûne, les pharmacies avaient fermé leurs portes et les stations-service avaient annoncé qu’elles comptaient vendre de l’essence, du fioul et du gaz jusqu’à ce que les prix en dollars soient réduits à néant, que le prix du kilo de viande était de 1 million et 500 000 lires, que les citoyens n’avaient pas les moyens d’acheter, et même ceux qui recevaient des dollars de l’étranger. Les routes au Liban ont été, il y a quelques heures, l’objet d’une fouille aléatoire sur les principaux théâtres.
Grandes crises
Shadi Nushaba, analyste politique libanais, affirme que le Liban est confronté à une nouvelle crise économique, à la suite de l’effondrement de la monnaie du pays, qui s’est effondrée à 90 000 lires par dollar, et qu’il faut attendre une session extraordinaire du Parlement libanais ces derniers jours, qui discute d’un certain nombre de dossiers politiquement et économiquement importants, au vu de la vacance de la présidence de la République.
« Plus de 40 % des Libanais vivent dans la misère et l’aide qu’ils peuvent continuer à recevoir des associations, des fondations et des initiatives qui jouent un rôle essentiel dans cette situation tragique », a-t-il ajouté, a fait observer que la débâcle du Liban à tous les niveaux a des répercussions violentes sur cette classe sociale, avec des répercussions considérables sur le niveau de vie, en particulier dans le domaine de la santé
La Banque centrale du Liban est intervenue pour mettre un terme à l’effondrement continu de la monnaie libanaise, et a indiqué qu’il y avait eu des appels à une séance plénière du Conseil dans les jours à venir, en assurant que les dossiers économiques seraient au premier plan des débats.