Politique

Assassinat d’Ismaïl Haniyeh à Téhéran : Un coup dur pour le Hamas

Le chef du mouvement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été retrouvé mort à son domicile à Téhéran ce mercredi 31 juillet, selon la télévision d'État iranienne.


L’incident a également coûté la vie à l’un de ses gardes du corps. Le mouvement d’Ismaïl Haniyeh aurait été visée, causant la mort du chef du bureau politique du Hamas et de son garde du corps, selon un communiqué des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique iranienne, publié sur le site d’information Sepah.

Le Hamas a confirmé la mort de son leader, affirmant qu’une frappe israélienne à Téhéran était à l’origine de l’incident. 

« Notre frère, le dirigeant, le moudjahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans un raid sioniste contre son quartier général à Téhéran après sa participation à l’investiture du nouveau président iranien », a déclaré le Hamas dans un communiqué, qualifiant cet événement de « grave escalade » et promettant des représailles.

Si cette information est avérée, cela représenterait un coup majeur pour l’armée israélienne, qui a également annoncé avoir éliminé le même jour à Beyrouth, au Liban, le commandant de la milice chiite pro-iranienne Hezbollah, Fouad Chokr. Selon un communiqué de l’armée israélienne, Fouad Chokr était responsable du massacre de Majdal Shams, où 12 enfants ont été tués par une roquette iranienne Falaq-1 tirée par le Hezbollah contre un terrain de football dans le nord d’Israël. 

Le porte-parole de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari, a décrit Chokr comme le bras droit de Hassan Nasrallah, le dirigeant du Hezbollah, et son principal conseiller en matière de planification et de conduite d’attaques.

Le Hezbollah a démenti la mort de Chokr, selon des sources rapportées par Le Figaro.

Cet événement marque une intensification significative des tensions entre Israël et ses adversaires régionaux, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour la stabilité au Moyen-Orient.

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Il n’a pas séjourné dans l’un des hôtels célèbres de Téhéran pour des raisons de sécurité.

Il séjournait dans l’un des endroits secrets du nord de la capitale, Téhéran, et c’est là qu’il a trouvé la mort suite à un missile de précision dans sa chambre à 2 heures du matin.

Deux heures et demie plus tard, les Gardiens de la révolution annoncent sa mort.

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