Analyste politique : Netanyahu cherche à s’étendre et à annexer des régions du sud du Liban sous couvert militaire
Dans un contexte de montée des tensions militaires au Liban et d’augmentation des agressions israéliennes, la situation devient de plus en plus complexe avec l’élargissement des attaques israéliennes vers de nouvelles zones. Ces attaques ne se limitent pas aux frontières sud, mais s’étendent également aux banlieues de Beyrouth et au Mont Liban.
Au milieu de ces développements, le conflit régional apparaît clairement, avec des considérations politiques et militaires jouant un rôle majeur dans la définition de l’avenir.
De son côté, le Dr. Mohammad Al-Riz, analyste politique libanais, a expliqué que les agressions continues menées par l’armée d’occupation israélienne au Liban, en particulier avec l’expansion des attaques au-delà du fleuve Litani, atteignant Beyrouth et la banlieue sud, sont une preuve irréfutable que les objectifs israéliens vont au-delà de la simple protection des frontières. Il a souligné que ces attaques visent à imposer une prise de contrôle sur des terres libanaises, en exploitant le prétexte d’empêcher les missiles du Hezbollah de cibler le nord d’Israël.
Il a ajouté que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, cherche à s’étendre et à annexer des régions du sud du Liban sous couvert militaire et politique, prétendant que ces démarches visent à empêcher les attaques de missiles du Hezbollah.
Bien que le Liban respecte la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui prévoit le retrait du Hezbollah au-delà du fleuve Litani, Israël ne s’y conforme pas. Au contraire, Netanyahu préfère s’appuyer sur la résolution 1559, qui appelle au désarmement du Hezbollah et à sa soumission sous l’autorité de l’armée libanaise.
Il a poursuivi en précisant que la situation militaire dans le secteur occidental du Liban, connu sous le nom de la Békaa occidentale, est particulièrement préoccupante. Cette région est considérée comme un bastion principal du Hezbollah et fait l’objet de frappes quotidiennes intensives par l’armée d’occupation, dépassant les 100 frappes par jour. Ces frappes ciblent principalement les habitations civiles, entraînant un grand nombre de martyrs et de blessés depuis le début de la guerre.
