Al-Burhan au Kordofan… des messages sur le transfert du pouvoir et les putschistes
Bien qu’il ait renouvelé sa promesse d’une transition satisfaisante du pouvoir au Soudan, le président du Conseil de Souveraineté a tenu les « politiciens responsables des coups d’État, pas l’armée ».
Messages politiques transmis par le général Abdel Fattah Al-Burhan lors d’une cérémonie mardi dans l’État du Kordofan, deuxième déclaration en moins de deux jours.
Le président du Conseil de souveraineté du Soudan a déclaré: « Nous soutenons la stabilité et l’unité du pays et les conflits tribaux doivent cesser ». Les politiciens doivent écouter les autres s’ils veulent un avenir meilleur pour le pays.
Dans le renouvellement de son précédent engagement pour une transition pacifique, al-Burhan ajouta: « Nous entrons dans une nouvelle phase et une transition satisfaisante pour tous se produira ».
Il a ajouté que « les hommes politiques sont responsables des coups d’État et non pas de l’armée », soulignant que le processus politique doit être inclusif et ouvert à toutes les forces.
Il a réglé la position du Conseil de souveraineté du Soudan sur le transfert du pouvoir en affirmant que la stabilité serait atteinte avant les élections et que les politiciens devraient accepter les autres.
Il a réaffirmé la nécessité de mettre fin aux conflits tribaux qui perdurent dans certaines régions et a expliqué que le Soudan souffrait de la prolifération des armes qui menaçait sa stabilité et sa sécurité.
Un porte-parole du processus politique au Soudan a annoncé la signature de l’accord politique final le 1er avril prochain.
Le porte-parole du Soudan, Khaled Omar Youssef, a exprimé le rêve suivant : « Les parties sont convenues de déclarer la Constitution de transition le 6 avril prochain.
Le 15 mars dernier, les forces militaires et civiles signataires de l’accord-cadre sont parvenues à un accord pour la création d’un mécanisme politique chargé de formuler l’accord final.
Le mécanisme tripartite ONU-Union africaine-OEAO facilite le processus politique entre les forces militaires et civiles, avec l’appui du Quatuor composé des États-Unis, du Royaume-Uni, des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite.
Les composantes militaire et civile du Soudan ont signé un accord-cadre le 5 décembre dernier, qui trace la voie vers la résolution de la crise politique de 2021, lorsque l’armée a pris des décisions extraordinaires pour démettre le gouvernement civil dirigé par Abdallah Hamdok, et les manifestations semi-hebdomadaires de 17 mois qui ont suivi.