Politique

Accords de partage du pouvoir… Nouvelles manœuvres des Frères musulmans au Soudan


Youssef Azzat, conseiller politique du commandant des Forces de soutien rapide, a déclaré que la pensée des Frères musulmans est centrée autour du pouvoir et de son retour, cherchant ainsi à conclure des accords de distribution du pouvoir où ils se l’approprient, affirmant qu’il n’y a pas de place pour un pouvoir instauré par des islamistes, même s’il s’agit de la gestion d’une ville dans un village reculé des plaines du Darfour.

Azzat a souligné dans un tweet sur la plateforme « X » que l’avenir des Soudanais est lié à la fondation d’un avenir qui met fin aux guerres et ramène tous les Soudanais dans leurs villes et villages, et à la réalisation d’une justice incluant ceux qui ont commis des crimes de guerre par le passé et ont également déclenché les combats actuels – une référence implicite aux Frères musulmans et à l’ancien régime -, ainsi qu’à la justice pour les victimes des guerres passées et présentes, et qu’il n’y a pas de place pour des accords conclus en dehors du peuple soudanais, même si Mohammed Hamdan Dogolo est nommé président de l’État.

Il a ajouté que la guerre que notre pays connaît depuis le 15 avril jusqu’à présent, qui a conduit à tout ce chaos, cette dévastation et ce déplacement de millions de personnes, doit nous inciter, en tant que Soudanais de toutes nos composantes sociales, politiques et culturelles, à réfléchir aux causes de cette guerre et à lire l’histoire des guerres précédentes, car cette guerre est le résultat naturel de l’échec à trouver une équation pour la résolution, et de la fuite répétée des responsabilités de la paix permanente.

Il a poursuivi : « Si nous voulons aujourd’hui préserver un pays qui nous rassemble tous et réaliser les rêves de notre peuple, nous devons considérer cette guerre comme le résultat des pratiques politiques erronées depuis l’indépendance, et de l’inclinaison des autorités successives à s’appuyer sur l’institution militaire contre toute personne ou groupe ayant une opinion ou des aspirations légitimes à participer à la prise de décision qui détermine le destin du pays et de son peuple. »

Le conseiller politique du commandant des Forces de soutien rapide a souligné que le Front islamique, par son coup d’État en 1989, a poussé toutes les mauvaises pratiques à leur paroxysme, et a hâté la fin de l’État hérité de la colonisation, car il a adopté le tribalisme, et nous avons assisté à l’allégeance tribale au régime de salut, et tous ses cadres sont retournés dans leurs tribus pour y avoir des centres de pouvoir au sein de l’organisation pour obtenir des gains, jusqu’à ce que chaque tribu apporte ses candidats aux ministères et aux collectivités locales et conclut ses propres accords, et l’élite a trouvé sa place dans une nouvelle réalité, beaucoup se sont exilés ou sont retournés pour adopter des affiliations tribales et régionales, et cela apparaît clairement aujourd’hui dans les positions de certains.

Azzat a souligné que ces questions sont nécessaires pour réfléchir à des solutions qui tiennent compte de la réalité, et nous devons tous parier sur le peuple soudanais dans toutes ses composantes en premier, deuxièmement et troisièmement, et le peuple soudanais mérite une vie meilleure et des solutions réelles, et il en est capable s’il dispose des outils pour faire entendre sa voix.

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