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À l’épreuve de la souveraineté : le soutien de l’Iran au Polisario révèle le vrai visage de la politique de Téhéran au Maghreb


Au cœur des bouleversements géopolitiques que connaît le monde arabe, l’urgence d’un discours national marocain et arabe fondé sur la vérité devient manifeste — un discours qui s’oppose aux campagnes de désinformation présentant l’Iran comme une « force de résistance » face à Israël et à l’Occident. La réalité, aussi dérangeante soit-elle, est que ceux qui brandissent aujourd’hui « l’étendard iranien » échouent à l’épreuve de la souveraineté et de la loyauté nationale, devenant — consciemment ou non — des instruments d’infiltration au service d’un projet iranien à la fois confessionnel et expansionniste dans la région.

L’Iran n’est pas un allié, mais une menace structurelle

Il n’est pas exagéré d’affirmer que l’Iran n’a jamais manqué une occasion de tenter de saper la souveraineté du Maroc — et plus largement, celle des pays maghrébins et arabes. Lorsque le Maroc a annoncé en mai 2018 la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Iran, il ne s’agissait pas d’un simple geste politique, mais d’un acte souverain défensif, suite à des preuves claires de l’implication directe de Téhéran dans le soutien militaire au Front Polisario, via la milice du Hezbollah et à travers des réseaux actifs opérant depuis l’ambassade iranienne à Alger.

Tandis que Téhéran tente de se présenter comme un pôle de résistance et de fermeté, les faits montrent l’inverse : l’Iran a armé, formé et financé un mouvement séparatiste hostile à l’unité territoriale du Maroc. En agissant ainsi, elle ne s’oppose plus seulement à des puissances étrangères, mais agit comme un facteur de déstabilisation majeur au sein même du Maghreb.

Une stratégie d’infiltration douce pour déstructurer les sociétés

L’influence iranienne ne se limite pas au soutien militaire ou politique. Elle cherche également à construire des réseaux de loyauté confessionnelle parallèles, en soutenant des associations dites « culturelles », en proposant des bourses pour des études religieuses, et en fournissant une aide sociale conditionnée à l’adhésion à la doctrine du « Wilayat al-Faqih ».

Pour l’Iran, le Maghreb représente un terrain d’influence différée. Elle y agit par des réseaux souterrains, des financements indirects et une propagande idéologique silencieuse, dans le but de créer des foyers d’obédience confessionnelle menaçant l’homogénéité et la stabilité des sociétés maghrébines.

Un soutien militaire confirmé au Polisario

Le 1er mai 2018, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec l’Iran, le rappel de l’ambassadeur marocain à Téhéran et la fermeture de l’ambassade iranienne à Rabat, en raison de la preuve formelle d’un soutien militaire apporté par l’Iran — par l’intermédiaire du Hezbollah — à la milice séparatiste du Polisario.

Cette décision souveraine n’a pas été isolée. Elle a été comprise et soutenue par plusieurs capitales arabes et africaines, conscientes que le projet iranien ne se limite plus au Moyen-Orient mais s’étend désormais à l’Afrique du Nord, avec l’objectif d’y semer la division et le chaos.

Conclusion :
Ce qu’a annoncé Rabat en 2018, confirmé par les déclarations de son ministre des Affaires étrangères, n’est pas une simple accusation politique, mais une preuve juridique attestant de l’implication de l’Iran dans le soutien à une entité séparatiste armée contre l’unité d’un État arabe. Ce fait ôte à Téhéran le dernier voile de son discours prétendument « résistant ».

Soutenir la division des territoires arabes n’est pas de la résistance
Il n’est ni logique, ni acceptable d’un point de vue souverainiste ou éthique de qualifier de « neutre » ou de « partenaire » un État qui soutient une milice séparatiste terroriste comme le Polisario. Le soutien iranien au Polisario est bien plus qu’une ingérence dans les affaires marocaines : c’est un acte d’hostilité directe envers l’intégrité territoriale du Royaume.

Il ne peut y avoir d’ambiguïté : quiconque soutient la désintégration des territoires arabes — au nom de la résistance ou sous tout autre slogan — est complice de la fragmentation géographique et de l’effondrement des souverainetés arabes.

De Beyrouth à Sanaa, le projet iranien n’est pas une résistance
Regardons la carte des ruines :

  • En Syrie, l’Iran a soutenu un régime plongé dans le sang de son peuple, en y implantant des milices confessionnelles qui ont détruit le tissu national. 
  • En Irak, elle a favorisé des milices qui ont semé la discorde confessionnelle et fragmenté l’État au profit de centres d’influence loyaux à Téhéran. 
  • Au Liban, elle a confisqué la souveraineté de l’État via le Hezbollah, transformant le pays du Cèdre en otage. 
  • Au Yémen, elle a soutenu les Houthis qui ont renversé leur gouvernement, provoquant une guerre civile désastreuse. 

Ce ne sont pas là des politiques de résistance, mais un projet expansionniste, fondé sur les milices, utilisant le slogan de la « libération de Jérusalem » pour mieux détruire les capitales arabes et déclencher des guerres internes.

Les slogans ne fondent pas la souveraineté, seuls les intérêts le peuvent
Il est regrettable de voir certains courants — de gauche ou islamistes — continuer à consommer le discours de la « résistance », en prétendant qu’il s’agit simplement d’un rejet d’Israël, alors que l’Iran est devenue une puissance expansionniste, menaçant les sociétés religieusement et les États géographiquement.

Il n’y a aucune loyauté nationale à soutenir des régimes qui menacent notre pays, même si nous sommes en désaccord avec d’autres puissances. L’ennemi est celui qui menace notre souveraineté et nos intérêts, et non celui avec qui nous divergeons sur le plan des slogans médiatiques.

Le Maroc avant tout, aucune place pour les partisans de la dépendance à Téhéran
Quiconque justifie, minimise ou défend l’Iran en connaissance de son soutien au Polisario et de ses tentatives de convertir les Marocains à sa doctrine est complice d’une menace directe contre la souveraineté nationale. Il devra assumer les conséquences de sa position, car il ne s’agit plus d’une simple opinion, mais d’un enjeu existentiel pour l’État et la dignité du citoyen.

Démystifier le faux discours de solidarité
Il est urgent de dénoncer le récit qui présente l’Iran comme une victime, et de démontrer qu’elle est un État dévoyé, semant le sectarisme et la division.

Il faut mettre en avant les preuves officielles marocaines de l’ingérence de Téhéran et de son appui au Polisario.

Il faut documenter les tentatives de conversion religieuse et de recrutement idéologique au Maghreb il faut exposer les réseaux d’influence iraniens opérant sous couvert d’activités culturelles ou humanitaires.

La souveraineté avant tout
Il est temps de redéfinir la notion d’« ennemi » selon les critères de souveraineté et d’intérêt national, et non à travers des slogans biaisés et idéologiques. L’Iran n’est pas l’« amie des Arabes », mais un acteur hostile exploitant nos failles pour nous infiltrer de l’intérieur. Celui qui brandit son drapeau ne défend pas la Palestine, il prépare le terrain pour que Rabat, Tunis ou Alger connaissent le sort de Mossoul, Alep ou Sanaa.

Le Maroc avant tout. La souveraineté nationale au-dessus de toutes les autres considérations.

 

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