Politique

Une alliance émiratie–américaine donne un élan fort à la marocanité du Sahara


Le partenariat entre de grands acteurs économiques, tels que les fonds souverains et d’investissement émiratis et les institutions financières américaines, constitue une véritable « attestation de confiance » internationale dans la stabilité du Sahara et dans la pertinence d’y investir sous souveraineté marocaine.

Les Émirats arabes unis se préparent à renforcer leur présence économique dans le Sahara marocain à travers des partenariats stratégiques et des alliances financières avec les États-Unis, ouvrant ainsi la voie à une impulsion majeure du développement dans les provinces du Sud du Royaume. Cette coopération trilatérale va bien au-delà du simple investissement financier pour devenir un levier efficace de consolidation de la position marocaine sur la scène internationale.

La nouvelle alliance regroupe les Émirats arabes unis, la Société américaine de financement du développement international (DFC), ainsi que des entreprises américaines intéressées par l’investissement dans le Sahara marocain, selon le site spécialisé Africa Intelligence.

Les investissements majeurs couvriront plusieurs secteurs, notamment les infrastructures et les projets de développement, une démarche de nature à renforcer la présence administrative et économique marocaine dans la région et à intégrer de manière effective les provinces du Sud dans le tissu économique national.

Le partenariat entre de puissantes entités économiques, comme les fonds souverains émiratis et les institutions financières américaines, est perçu comme une preuve internationale de la stabilité de la région et de l’attractivité de l’investissement sous souveraineté marocaine, ce qui est susceptible d’encourager d’autres pays et entreprises à s’engager dans des projets similaires.

Les investissements potentiels se concentrent sur des projets stratégiques, tels que le port atlantique de Dakhla et les projets d’énergies renouvelables, notamment l’hydrogène vert, transformant ainsi la région en une plateforme logistique majeure vers l’Afrique de l’Ouest et en un trait d’union entre l’Europe et le continent africain.

Le modèle émirati, fondé sur des projets conjoints spécialisés, vise à sécuriser et à protéger ces investissements sur le long terme, ce qui implique un engagement financier durable, difficilement réversible.

Le partenariat économique entre Abou Dhabi et Rabat est le plus important entre pays arabes, le volume des échanges commerciaux ayant connu une hausse significative. Cette dynamique s’inscrit parallèlement dans le renforcement des relations entre Rabat et Washington, incluant la coordination des positions et des ressources dans des zones d’intérêt commun, notamment en matière de stabilisation et de promotion du développement.

Les Émirats arabes unis ont été parmi les premiers pays à apporter un soutien diplomatique clair et appuyé à la marocanité du Sahara, notamment par l’ouverture de leur consulat général dans la ville de Laâyoune, un geste à forte portée politique qui a incité d’autres États à suivre le même exemple.

L’alliance émiratie–américaine destinée au financement de projets stratégiques dans les provinces du Sud est considérée comme une application concrète de la diplomatie économique au service de la position marocaine. En transformant le Sahara en un espace dynamique de développement durable et de prospérité économique, elle représente la forme de soutien la plus efficace pour ancrer la marocanité de la région à court et à long terme. Elle offre au monde un modèle de développement stable et réussi, faisant de toute tentative d’entrave à cette dynamique un acte allant à l’encontre du développement et de la stabilité internationaux.

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