Turquie

Comment la Turquie s’infiltre dans l’Europe


Quand le Parti de la justice et du développement a pris le pouvoir en 2002, des centaines de mosquées et d’associations ont été trouvé sous le control de l’Etat turc, et le régime a débuté à unir les efforts de Diyanet (Direction des affaires religieuses), qui constitue le représentant officiel de l’Etat, et du mouvement Milli Gorus, après une période de conflits entre les deux institutions.

Actuellement, le régime d’Erdogan contrôle quelque 300 mosquées en France par le biais de Diyanet, et 300 associations islamiques à travers Milli Gorus, qui compte dans ses rangs 100000 membres actifs dans toute l’Europe, alors que la moitié dans la seule Allemagne. C’est comme ça le régime turc a exploité ses organisations en Europe pour fonder des mosquées, réaffirmer les valeurs ottomanes, et assurer un soutien social et éducatif.

De plus, les autorités turques ont également participé à soutenir des groupes de pression dans les capitales européennes, dont le plus important c’est l’Union des démocrates turcs européens, durant le pouvoir du Parti de la justice et du développement.

Il faut également indiquer  une autre organisation turque, qui est active en tant que groupe de pression: le Conseil de la justice, de l’égalité et de la paix proche du Parti de la justice et du développement au pouvoir.

Cette organisation est en fait présente dans plus de 15 pays européens, outre les pays des Balkans, et fonctionnent en particulier dans le cadre des activités des organisations internationales et parapubliques, comme le Parlement européen, l’OSCE et l’UNESCO. Cette organisation est conduite par le Français d’origine turque Ali Gadikoghlu, ex-membre du groupe de Necmettine Erbakan, et défenseur des politiques d’Erdogan, bien qu’elles s’opposent aux politiques des pays où le Conseil est actif.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page