Grand Maghreb

La position du Maroc en faveur des droits des Palestiniens est cohérente, loin des enchères


Le roi Mohammed VI du Maroc a souligné l’engagement du Maroc à l’égard de la cause palestinienne, considérant qu’il s’agissait d’un « engagement sincère et continu, appuyé par des actions concrètes sur le terrain, qui ont été saluées et saluées par les dirigeants et le peuple palestiniens », appelant à « oublier cette juste cause des enchères futiles et des comptes étroits qu’ils ne servent à rien ».

Dans une lettre adressée mardi au Cheikh Niang, Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le Roi du Maroc a réaffirmé, par l’intermédiaire de l’Agence d’information officielle du Maroc, « la position constante et claire du Maroc sur la juste cause palestinienne et les droits légitimes du peuple palestinien, au premier rang desquels le droit à la création d’un État palestinien indépendant, avec Jérusalem-Est pour capitale, vivant dans la paix et la sécurité aux côtés de l’État d’Israël ».

Bien que les crises internationales d’urgence soient désormais une priorité pour la communauté internationale et ses institutions, la question de Palestine, en tant que question la plus ancienne, restera la clef de la paix et de la stabilité dans la région du Moyen-Orient. Par conséquent, la sécurité et la stabilité de la région exigent des efforts et des efforts continus pour sortir de la logique du conflit et de la violence et pour passer à la logique de la paix et de la coopération et créer un espace prospère pour tous ses peuples.

Il a souligné la nécessité de trouver une solution juste et durable à la question de Palestine par le biais de négociations fondées sur la légitimité internationale et visant à sortir de l’impasse politique.

À cet égard, il a déclaré que « dans la mesure où nous affirmons que l’impasse dans laquelle se trouve le processus politique entre les parties palestinienne et israélienne ne sert pas la paix que nous espérons voir régner dans la région, nous encourageons les signes positifs et les initiatives louables visant à rétablir la confiance en vue de lancer des négociations sérieuses qui permettront de parvenir à une solution juste, globale et durable de la question de Palestine, conformément aux résolutions de la légitimité internationale et sur la base de la solution des deux États en tant qu’option réaliste ».

Il a insisté sur le fait que la survie du conflit dépend de l’avenir des générations futures, en déclarant que « nous sommes convaincus que les initiatives visant à promouvoir la prospérité et la prospérité dans la région, si importantes soient-elles, resteront insuffisantes dans un conflit prolongé qui hypothèque l’avenir des générations futures ».

Il a mis en garde contre le fait que la poursuite du conflit permettrait aux extrémistes de s’imprégner des lieux saints et de propager la culture de la violence et de la haine, en déclarant que « l’absence d’horizon politique de la question palestinienne et les mesures unilatérales qui compromettent les chances de paix ont permis aux forces extrémistes d’ignorer les lieux saints et de propager une culture de violence et de haine, ce qui laisse présager que le conflit passe d’un conflit politique à un conflit idéologique qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l’ensemble de la région ».

Le Roi du Maroc, qui préside le Comité Al Qods de l’Organisation de coopération islamique, a évoqué le symbolisme et l’importance de la ville de Jérusalem, appelant à « préserver le statut juridique, culturel et religieux de la Ville sainte en tant que patrimoine commun de l’humanité, terre de rencontre et symbole de la coexistence pacifique pour les trois religions monothéistes ».

Il a évoqué les réalisations obtenues en faveur des Saints sous sa direction : « L’Agence Bayt Mal Al Quds Acharif réalise et exécute des projets concrets, résidentiels, sanitaires, éducatifs et sociaux en faveur de nos frères de Jérusalem, qui visent essentiellement à préserver l’identité culturelle de la Ville sainte et à améliorer les conditions de vie et de vie de la population sainte et à en renforcer la résilience ».

Le Roi du Maroc a déclaré que la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien était l’occasion d’inviter toutes les parties palestiniennes à travailler ensemble à la mise en place d’institutions palestiniennes fortes sous la direction du Président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas, afin de concrétiser les aspirations du peuple palestinien frère à la liberté, à l’indépendance et à une vie digne.

Les autorités marocaines ont toujours affirmé leur attachement aux droits légitimes du peuple palestinien, malgré les tentatives de certains pour critiquer les politiques du Maroc dans ce dossier sous des prétextes fallacieux.

Les officiels algériens mettent sans doute l’accent sur le dossier de la normalisation et sur l’accord de paix que le gouvernement marocain a signé avec la partie israélienne en 2020 pour remettre en question la position cohérente du Maroc en faveur du droit des Palestiniens à créer un État indépendant.

Les observateurs considèrent que ces critiques et ces scepticisme sont principalement liés aux succès diplomatiques du Maroc dans le dossier du Sahara marocain, et non pas sous le prétexte d’appuyer les positions palestiniennes. Le message du roi du Maroc a donc été décisif en rejetant les ineptes et les calculs étroits qui, en fin de compte, ne servent pas les droits du peuple palestinien.

De nombreux États se sont servis de la cause palestinienne pour régler des comptes politiques, ce qui a eu un effet négatif sur la justice, l’Algérie ayant rejoint la liste de ces pays dans le but de ternir l’image du Maroc et son rôle dans la défense des droits des Palestiniens.

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