Echec des négociations pour arriver à un accord tripartite concernant le barrage sur le Nil
Le ministre soudanais de l’Irrigation a annoncé hier vendredi que le Soudan, l’Egypte et l’Ethiopie n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un texte commun à propos de la gestion du mégabarrage construit par Addis Abeba sur le Nil.
Le ministre soudanais Yasser Abbas a déclaré dans un communiqué, après une visioconférence avec ses camarades égyptien et éthiopien sous les auspices de l’Union africaine (UA): Après (…) un examen des travaux des groupes d’experts au cours des derniers jours, il est devenu clair que le processus de fusion des trois projets est au point mort.
En effet et pendant dix jours, les experts des trois pays ont essai de fusionner les projets d’accord préparés par les trois pays, mais sans résultat positif, et ils ont présenté hier vendredi aux ministres de l’Irrigation et de l’Eau un rapport concernant leurs travaux sans réussir à obtenir un accord unifié. Ces négociations qui ont été commencées il y a plusieurs mois, ont été arrêtées deux semaines après l’exigence par Addis Abeba d’attacher la gestion du barrage à une renégociation sur le partage des eaux du Nil bleu.
En outre, Addis Abeba considère que le Grand barrage de la Renaissance (Gerd) est essentiel à son développement économique et à son électrification alors que Khartoum et le Caire inquiètent que le futur plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique, avec une hauteur de 145 mètres, se limite leur accès à l’eau.