Comment se préparer pour l’hiver ?
Les maladies hivernales font leur retour et commencent à circuler à nouveau. Face aux températures changeantes, à la diminution de la lumière naturelle et à l’augmentation du stress, comment adapter votre alimentation et renforcer votre corps avant que le temps froid arrive ? Voici quelques conseils pour affronter les prochaines semaines.
Tout d’abord, nous devons limiter certaines choses. Comme notre consommation de sucres. Parce que les sucres augmentent les taux de globules blancs dans notre corps. Ainsi, une consommation accrue de sucres rend le corps beaucoup plus fatigué.
Une autre habitude à réfréner : celle de garnir un peu plus nos assiettes. Contrairement à la croyance populaire, manger plus et plus gras sous prétexte qu’il fait plus froid serait une erreur. Les nutritionnistes recommandent donc de maintenir une alimentation équilibrée et de ne pas multiplier les soirées raclette par exemple.
Donner la priorité au « bon » gras
Cependant, il faut également veiller à ne pas interdire la graisse de nos repas. C’est essentiel pour lutter contre le froid, surtout en période de sobriété énergétique. La «mauvaise graisse» est cependant à éviter. Il met davantage l’accent sur les huiles, les noix, l’huile d’olive, l’huile de tournesol et les poissons gras, tels que le saumon, le hareng ou le maquereau. La charcuterie et le fromage, par contre, sont exclus de ces recommandations.
Petit déjeuner en hiver
Quant au petit-déjeuner, des adaptations saisonnières sont également à prévoir. Avec l’arrivée des maladies hivernales, les spécialistes invitent à le rendre plus équilibré, afin de fournir au corps une résistance adéquate. On parie donc sur la vitamine C présente dans les agrumes, mais aussi d’autres fruits comme le raisin ou les kiwis.
Les aliments contenant des fibres comme les céréales, le pain de blé entier et la noix. Cet ensemble peut être mélangé avec du yaourt ou du fromage cottage, au calcium. Et pour compléter le tout avec des protéines, il est possible d’ajouter à votre menu un œuf ou du beurre d’arachide.
Légumes, vitamines et antioxydants
Pour les légumes, optez plutôt pour les poivrons, les carottes, les asperges, le fenouil ou encore les poireaux et les panais, riches en vitamines. Les légumes de saison comme le chou-fleur et la citrouille, qui regorgent de vitamines B et de minéraux (pour la citrouille par exemple), ont de nombreux avantages. En gratin, en purée, en soupe ou même cru, régalez-vous. Sans oublier la vitamine A, présente dans les brocolis et les épinards. L’alternance entre tous ces légumes vous permet de renforcer le système immunitaire.
Quant aux champignons, aux antioxydants, ils ont l’avantage de booster le système immunitaire. Les spécialistes les recommandent. Le gingembre, antibactérien naturel, peut aider à faire plein de vitamines. Enfin, consommer deux produits laitiers par jour maintient l’équilibre de la flore intestinale.
Compléments alimentaires : le vrai du faux
Et les compléments alimentaires ? Zinc, magnésium, vitamines… Difficile à trier. Parce qu’ils ne sont pas tous vraiment utiles. Les nutritionnistes recommandent de se concentrer sur la vitamine D, de préférence en novembre. Pour compenser le manque de lumière du soleil, moins présent durant la saison hivernale. Pour les maux d’estomac, la digestion ou les problèmes de transit intestinal, les traitements probiotiques peuvent aider. Elles doivent cependant commencer avant l’hiver.
Pour le reste : zinc, magnésium et autres vitamines, l’automédication reste une mauvaise option. Bien que ces produits soient disponibles en vente libre, vous devez d’abord consulter votre médecin, afin d’éviter de déstabiliser votre corps en cas d’erreur.