L’assassinat du chef des Talibans pakistanais en Afghanistan menace la stabilité du régime
Le meurtre d’Omar Khalid Khorasani, chef des talibans pakistanais, et l’un des plus grands criminels du monde, est une source d’inquiétude. Abdel Wali, alias Omar Khalid Khorasani, était mort dans l’explosion d’une bombe dans le Sud-Est de l’Afghanistan et personne n’a revendiqué sa mort. Mais les Talibans pakistanais ont tenu les agents des services secrets pakistanais pour responsables de cet assassinat. Son décès est décrit comme un coup fatal aux Talibans pakistanais, menaçant les pourparlers de paix entre l’organisation extrémiste et des responsables pakistanais, avec l’aide de chefs talibans afghans de premier plan, pour aggraver les crises qui secouent le régime afghan actuel.
Un coup aux Talibans
Le journal américain New York Times a confirmé que le meurtre de Khorasani, qui venait après des mois de pourparlers entamés après l’accession au pouvoir des Talibans afghans à Kaboul, où de nombreuses délégations se sont rencontrées en Afghanistan depuis lors pour aider à mettre fin à un conflit de longue date entre les forces pakistanaises et les militants pakistanais. Il y a également eu des rapports contradictoires hier soir sur les circonstances de la mort de Khorasani et sur le lieu précis de l’assassinat dans le Sud-Est de l’Afghanistan, où une source bien informée a confirmé que deux autres chefs Talibans pakistanais accompagnés de Khorasani, le Mufti Hassan Swati et conservateur de l’État de Khan, avaient été tués dans le même incident, en précisant que les trois personnes avaient été tuées dans une « explosion de l’indicatrice de l’explosion » dans le coin de la route Selon les observateurs, cet incident représente un coup fatal aux talibans en crise après l’assassinat du chef d’Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri à son domicile, au cœur de la capitale afghane de Kaboul.
Panique chiite
Les autorités des Talibans luttent pour contenir une série d’attaques terroristes contre la communauté chiite la semaine dernière. Les attentats, dont les auteurs ont été revendiqués par les militants de l’EI, ont provoqué la panique dans la communauté chiite qui célèbre la mémoire d’Achoura. Les responsables des Talibans avaient promis de protéger la tradition de deuil communautaire de 10 jours, qui devait culminer lundi avec des défilés et de la musique funéraire, mais après la troisième attaque, samedi, les responsables ont pratiquement cessé leurs activités par crainte de nouvelles violences.
Lundi, les responsables de Talibans ont coupé les signaux des téléphones portables de Kaboul pour empêcher les attentats à la bombe télécommandés. Deux des récentes attaques terroristes ont inclus des engins explosifs cachés dans des objets ordinaires dans des zones densément peuplées appartenant à la communauté chiite et explosés à distance; Habib Rezaei, 45 ans, agent de voyage : « Les gens ici ont très peur après ce qui s’est passé, mais ils ont toujours le sentiment très fort qu’ils doivent sortir et rendre hommage à Al-Hussein », un étudiant afghan quant à lui a dit : « Nous avons tous peur. Nos parents ne voulaient pas en sortir, et nous pensions que les Talibans ne nous donneraient pas la permission, mais nous devons faire ces tests à l’université pour notre avenir, et tout se perd ici sous nos yeux ».
La série d’incidents et de crises auxquelles est confronté le régime afghan des Talibans l’a rendu indifférent, d’abord avec le tir d’un drone américain le 31 juillet en direction d’une résidence de luxe à Kaboul. Ayman al-Zawahiri, le chef d’Al-Qaeda, a été tué pour porter un coup fatal à la crédibilité de ce groupe, qui a nié à plusieurs reprises qu’il savait où se trouvait Ayman al-Zawahiri depuis l’assassinat d’Oussama ben Laden en 2011.
L’assassinat de Kharasani représente un autre revers pour les efforts des Talibans visant à limiter le conflit, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la région. Dans ce cas, les Talibans collaborent avec des responsables pakistanais depuis près d’un an pour établir un accord de paix avec les talibans pakistanais, après avoir été accusés par le Pakistan de soutenir secrètement le groupe.