Politique

Les rebelles Houthis continuent ‏ leurs crimes à Ta’izz – détails


Les milices terroristes des Houthis continuent de violer la trêve générale qui a été renouvelé le 2 Août 2011 pour une période de deux mois.

Hier, deux civils ont été abattus par des tireurs d’élite des milices terroristes houthistes à l’est de la ville de Ta’izz, assiégée depuis des années.

Selon des sources locales dénombrées sur le site Yémen-Arabie, des tireurs d’élite ont visé des civils de Ta’izz alors qu’ils traversaient le quartier de Al-Roudah, à proximité de Kalaba, à l’est de la ville, causant de graves blessures, qui ont été transportés à l’hôpital pour y être soignés et qui auraient perdu la vie après leur blessure.

Le Ministre de l’information et de la culture du Yémen, Mouammar Al-Eryani, a condamné l’escalade des attaques des Houthis contre des civils par des tirs de roquettes dans la province de Ta’izz, qui ont causé la mort d’un citoyen et d’un enfant au cours des 24 dernières heures.

Selon Al-Eryani, l’escalade des crimes des milices et le meurtre délibéré d’enfants dans la province de Ta’izz, assiégée, quelques heures après que l’Envoyé spécial de l’ONU a annoncé la prolongation de la trêve humanitaire, témoignent de la haine des milices qui se sont battues pour la province, de leur mépris pour la vie des Yéménites, de leur non-respect des efforts et des appels au calme et de leur mépris flagrant de la volonté de la communauté internationale‏

Al-Eryani a demandé à la communauté internationale, à l’ONU, aux envoyés des Nations Unies et aux États-Unis d’Amérique de condamner clairement et sans équivoque ces crimes odieux, de faire clairement savoir aux milices Houthis qu’elles se retiennent derrière elles, et de poursuivre et juger les dirigeants et les membres des milices au sein de la Cour pénale internationale, afin de triompher du sang des victimes.

Hier, des sources de défense des droits de l’homme ont révélé un siège imposé au quartier d’Al-Roudah par les milices putschistes, appuyées par l’Iran.

Sur Twitter, la militante des droits humains Eshraq Al-maqtari a tweeté : Les habitants du quartier de Al-Roudah sont assiégés et ne peuvent sortir de chez eux ni y entrer en raison de la répression des habitants du quartier par les milices des Houthis.

Al-maqtari, membre de la Commission nationale d’enquête, a ajouté que les opérations de répression étaient très intensives et a rappelé aux habitants le début de la guerre dans la ville de Ta’izz.

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