Politique

Le régime Erdoğan commettait un nouveau crime dans le secteur public turc… qu’a-t-il fait ?


Dans un nouvel épisode de répression du régime du président turc Recep Tayyip Erdoğan contre les Turcs qui ne sont pas de son propre sectarisme, des informations officieuses ont fait état du licenciement du gouvernement du Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir, d’environ 6 000 personnes, principalement à la Direction de la sécurité publique, en vertu de l’article 15 provisoire du décret 375.

Le journal turc Zaman a rapporté qu’Ali Osman Jochar, un avocat, a tweeté sur son compte Twitter : 6 000 personnes ont été expulsées de diverses institutions, dont 4 000 de la Direction de la sécurité publique, le 30 Juillet, en vertu de l’article 15 provisoire du décret 375.

Jochar ajoute que l’expiration, le 31 Juillet, de l’article 15 provisoire du décret No 375 a entraîné une augmentation des injustices dans les décisions de licenciement, ce qui a permis de conclure que la majorité des personnes qui ont été victimes de cette campagne de licenciement ont déjà fait l’objet d’une décision d’acquittement ou de non-poursuite.

Jochar a souligné la nécessité de mettre en lumière cette injustice dans les 60 jours à venir, au cours des questions de retour au travail qui seront soulevées par les victimes : « L’incident est extrêmement douloureux, mais je pense que le tribunal administratif annulera ces décisions contraires à la loi dès que les poursuites judiciaires auront été engagées ».

À la suite d’une tentative de coup d’État de 2016, la Turquie a été le théâtre de nombreuses condamnations à des peines de prison et d’une séparation arbitraire de plusieurs personnalités, et les prisons sont devenues l’exil de toute personne ayant une opinion dissidente, selon le quotidien turc.

En Avril 2021, le journal turc Dovar a révélé que 176 662 personnes avaient été expulsées de leurs emplois en Turquie en 2020, en vertu de la loi 29 sur l’Institut de sécurité sociale, qui autorise le licenciement d’un employé pour « violation du Code de bonne foi et de bonne moralité ».

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