Politique

Iran: Les États-Unis préparent activement des alternatives en cas d’échec des négociations

Les États-Unis promettent de faire pression sur l’Iran si la diplomatie échoue à se mettre d’accord sur son programme nucléaire.

Les discussions étaient sur le point de déboucher sur un accord, mais à la dernière minute, la Russie a proposé que les États-Unis s’engagent à ce que les sanctions imposées à Moscou à la suite de l’opération militaire en Ukraine ne nuisent pas au commerce avec l’Iran.

Les responsables américains font preuve de prudence lorsqu’ils tentent de raviver l’accord nucléaire que l’Iran a conclu avec les grandes puissances en 2015 – qui impose des limites au programme nucléaire iranien en échange de la levée de sanctions sévères contre l’économie iranienne.

Le Conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, a déclaré lors d’un vol du Président Joe Biden en Pologne que des progrès considérables avaient été réalisés dans le règlement de plusieurs questions qui étaient nécessaires pour le retour de Washington pour un accord « sur la base d’un engagement en échange d’un engagement ».

Des questions restent en suspens. Il reste du travail à faire. Nous cherchons toujours une solution diplomatique pour mettre un frein au programme nucléaire iranien. Bien sûr, si la diplomatie ne fonctionne pas, alors nous travaillerons avec nos partenaires internationaux pour accroître la pression sur l’Iran.

Plus tôt, les États-Unis avaient annoncé que c’était maintenant à l’Iran de prendre des décisions « difficiles » pour raviver l’accord nucléaire de 2015.

Le porte-parole des États-Unis d’Amérique, Ned Price, a déclaré qu’après près d’un an de négociations, « La responsabilité de prendre des décisions que vous pourriez juger difficiles incombe à Téhéran, nous essayons de résoudre un certain nombre de questions difficiles ».

Price fait remarquer qu’ « un tel accord n’est ni imminent, ni certain, et c’est précisément pour cette raison que nous préparons tout au long de l’année à une éventualité d’urgence », en ajoutant: « Il y a un certain nombre de sujets difficiles que nous essayons encore de résoudre ».

Au début du mois de Mars, après 11 mois de négociations complexes, un accord entre les grandes puissances et l’Iran pour raviver l’accord destiné à empêcher l’Iran d’acquérir la bombe atomique semblait sur le point d’être conclu à Vienne.

Mais les négociations ont été bloquées par les nouvelles conditions posées par la Russie, liées aux sanctions imposées par l’Occident en réponse à ses opérations en Ukraine. Dès que les exigences russes ont été satisfaites, cet obstacle a été levé et la voie a semblé bien libre pour parvenir à un accord, au point que Washington a dit il y a moins d’une semaine qu’elle était « proche » d’une percée.

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