Yémen : Un rapport montre les violations commises par Al-Qaida et les Frères contre les Soufis?
Les Frères musulmans et Al Qaïda ont maintenu au Yémen une politique de discrimination entre les communautés religieuses, de restriction et de Takfîr, et le principe de celui qui n’est pas avec nous, est notre ennemi.
Au cours des dernières périodes, le pays a été le théâtre de conflits entre des symboles soufis et Al-Qaïda au Yémen, et de l’enlèvement par Al-Qaida du prédicateur soufi Taher Al-Attas l’an dernier, alors qu’il rentrait chez lui de la prière de l’aube dans le gouvernorat de Hadramout, dans le Sud-Est du pays, la plus grande preuve.
La chaîne d’information Al Aan TV a publié un reportage sur son site web : L’imam Habib Ali al-Jifri a annoncé l’enlèvement de M. Al-Attas, tenant le gouverneur et la première région militaire responsable de son retour dans sa famille, en indiquant que les ravisseurs s’étaient rendus dans des zones contrôlées par la première zone militaire pro-Frères musulmans, ce qui a renforcé les accusations du groupe de coopérer avec l’organisation terroriste contre les cheikhs soufis.
L’enlèvement d’Al-Attas n’est pas la première opération menée par des inconnus visant des étudiants et des savants soufis, en particulier des étudiants et des employés du Dar al-Mustafa. Le mercredi 30 Août 2017, l’Émir Abdullah Mulla Duwailah, un employé du Dar al-Mustafa, a été enlevé. Quelques mois après l’incident de Duwailah, le 31 Octobre, le Dar al-Mustafa a annoncé un autre enlèvement de quatre personnes masquées en tenue militaire, par un étudiant de nationalité australienne.
Depuis le début du conflit armé au Yémen, le 25 Mars 2015, des groupes soufis ont été systématiquement pris pour cible à des moments différents, ce qui a toujours été limité contre Anonymous.
Le rapport indique qu’à la suite de l’enlèvement de Taher al-Attas, le 2 Décembre 2021, pendant un mois et demi, des inconnus ont enlevé Abd al-Bari Salem al-Attas et Habshi Omar al-Habashi alors qu’ils se trouvaient dans la direction de Hura et Wadi al-Aïn, à 100 kilomètres de la ville de Tarim. Jusqu’à présent, la famille al-Attas n’a aucune information sur les personnes enlevées. La famille Al-Attas est une des principales familles hachémites et une communauté tribale dans la province de Hadramout.
Le rapport note que dans l’après-midi du 28 Juin, une bande armée a échoué à enlever le Cheikh Mohammed Belfkih, après avoir tenté de l’attirer hors de sa maison à Tarim, puis a ouvert le feu sur la maison, avant que l’un de ses fils ne lui réponde en tirant sur les ravisseurs de son arme personnelle, qui avaient alors fui la région.
Selon le rapport, l’assassinat du cheikh Hussein Al-Aidarous, Imam de la mosquée Al-Hazm à la ville de de Chibam, tué par des hommes armés non identifiés d’Al-Qaïda le 19 Juin 2015, à l’époque où aucun établissement d’enseignement soufi n’avait fait connaître sa position à l’égard de ces actes, se contentant de se taire sur ce que les éléments de l’organisation faisaient.
Après l’assassinat de Al-Aidarous le 13 Septembre 2015, Al-Qaïda, qui contrôlait la ville d’Al Mukalla, a détruit et détruit plus de 10 monuments, dômes et sanctuaires soufis à l’explosif, exhumé les tombes de symboles religieux et exterminé leurs morts, après un discours d’organisation dans lequel il a menacé de détruire tous les bastions soufis et appelé au recrutement de volontaires pour cette mission, car l’organisation estime que ces sanctuaires appellent au « polythéisme ».
Say’un et Tarim comprennent des centaines de sanctuaires appartenant à des symboles religieux et à des savants, et ils sont entourés d’événements spéciaux, qui se sont déroulés pendant des centaines d’années sans que rien ne se détériore.
Pour ce qui est des violations commises par les Frères contre les soufis, au cours des dernières années, les Soufis ont été empêchés d’organiser des cérémonies ou des rites à Hadramaut, leur quartier général a été détruit à plusieurs reprises et des savants du soufisme ont été arrêtés, enlevés et cachés, selon le site Al-Khabar Al-Yemeni.