Société

21 jeunes décédés dans un bar dès suites d’une « asphyxie » en Afrique du Sud


Agés de 14 à 20 ans, ils avaient trouvé la mort dans la nuit du 25 au 26 juin dans le bar Enyobeni du township de Scenery Park, une banlieue déshéritée d’East London.

Les services de santé sud-africains ont informé jeudi 1er septembre les familles des 21 jeunes décédés fin juin dans des conditions mystérieuses dans un bar informel qu’ils attribuaient la cause de leur mort à une « asphyxie ».

« Ils ont convoqué les 21 familles pour nous dire ce qu’il s’était passé. Ils nous disent maintenant qu’il s’agit d’une asphyxie », a déclaré le père d’une des victimes, Xolani Malangeni, joint au téléphone par l’AFP. « Avant, ils nous avaient dit qu’il s’agissait d’un empoisonnement, ajoute-t-il en colère. C’est faux, c’est un faux rapport. »

Sa fille, Esinako Sanarhana, 17 ans, est morte dans la nuit du 25 au 26 juin dans un débit de boissons populaire d’une banlieue déshéritée d’East London (sud). Au total, 21 jeunes, âgés de 14 à 20 ans, avaient trouvé la mort dans le bar Enyobeni, du township de Scenery Park.

Contacté par l’AFP, le département de la santé de la province de l’Eastern Cape a confirmé recevoir les familles pour les informer des circonstances de la mort de leur enfant. Mais le département n’a pas confirmé la cause des décès qui est donnée, invoquant un devoir de « confidentialité ».

Pas de blessure apparente

La plupart des corps avaient été retrouvés le 26 juin dans le bar, sans blessure apparente. Les autorités avaient écarté l’hypothèse d’une tragédie provoquée par un mouvement de foule. Des autopsies ont été conduites.

Des survivants avaient évoqué « une forte odeur », des gens qui s’effondrent par terre. Au total 31 personnes avaient été transportées à l’hôpital, se plaignant de vomissements, maux de tête ou encore de douleurs au dos et au thorax.

D’autres familles ont également confié aux médias locaux avoir été informées que leur enfant était mort par asphyxie. Aucune d’entre elles n’a reçu de rapport toxicologique. « Ils nous ont dit que si on le voulait, on devait aller au tribunal pour le demander », peste M. Malangeni, selon le Monde.

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