Yémen : Les rebelles Houthis continuent de commettre des crimes contre le peuple yéménite
Les milices terroristes Houthis continuent de commettre des violations visant des femmes et des enfants yéménites. L’organisation Droits de l’Homme a dénoncé les violations commises contre les femmes au Yémen par les milices de défense des droits de l’homme appuyées par l’Iran, lors d’un colloque tenu en marge de la 51e session du Conseil des droits de l’homme à Genève (Suisse).
Le rapport révèle que 1 781 femmes yéménites ont été arrêtées par les milices Houthis entre Décembre 2017 et Septembre 2022, indiquant que les arrestations de femmes ont été effectuées hors-la-loi et sans aucune procédure légale, et que les femmes étaient exposées dans les prisons des milices Houthis, et qu’elles ont servi de moyen de pression à tous ceux qui s’y opposaient. Se référant à l’arrestation récente de 74 jeunes filles de la province de Hajjah et leur placement en détention à la prison centrale de Naseria, rappelant les peines de mort prononcées à l’encontre de femmes, six d’entre elles ayant été condamnées à mort, dont six mineures.
Le rapport a surveillé les crimes commis par les milices contre les femmes, tandis que les milices Houthis continuent de commettre des arrestations, des enlèvements, des tortures et des viols de femmes dans leurs zones de contrôle, qui se sont aggravées de façon alarmante, et exigé la libération de toutes les femmes détenues dans des prisons officielles et privées et détenues dans des commissariats de police, des services de recherche criminelle, de la sécurité politique et de la sécurité nationale à Sanaa, Dhamar, Radaa citadel et Hajjah.
Le Secrétaire général de l’Association humanitaire pour les droits de l’homme, Nabil Alosaidi, a souligné que l’Association s’attachait à faire connaître les souffrances du peuple yéménite dans le monde entier et a souligné que les crimes des Houthis étaient constamment mis en évidence, notamment le siège de Ta’izz, les victimes des mines, les bombardements aveugles de quartiers résidentiels, le recrutement d’enfants soldats, les agressions contre les femmes et les violations commises contre des civils, des hommes politiques, des journalistes et des militants de la cause des droits de l’homme.
Il a noté que plusieurs organisations avaient documenté 10 033 violations commises par les milices Houthis contre des civils entre le 1er Janvier 2019 et le 1er Mars 2022, notant que parmi ces violations figuraient 6 250 enlèvements et disparitions forcées, dont des hommes politiques, des militants, des médias, des femmes et des enfants.
Abdulhafid Nahari, l’analyste politique yéménite, a déclaré que les milices Houthis mettent en œuvre les plans de l’Iran au Yémen et dans la région pour atteindre ses objectifs pernicieux. De nombreuses organisations ont révélé dans leurs derniers rapports sur leurs droits qu’elle avait commis 20 000 et 977 violations des droits des enfants au Yémen, faisant remarquer que ces violations allaient de meurtres, de blessures, d’enlèvements, de déplacements forcés et de refus d’accès à l’éducation, à la chasse, au recrutement et au refus d’accès aux traitements, à la nourriture et à l’eau en raison du siège.
L’analyste politique yéménite a ajouté que les milices Houthis avaient clairement visé les femmes, et que des crimes étaient commis contre des femmes yéménites. Il a souligné que la communauté internationale, l’ONU et les organisations de défense des droits de l’homme devaient prendre des mesures fermes contre les Houthis en tant que crime de guerre et crime contre l’humanité, et a exigé des positions fermes pour contraindre les milices à s’acquitter des obligations qui leur incombaient en vertu de l’Accord de la trêve et à lever immédiatement et sans condition le blocus.