Yémen – Le Conseil présidentiel exhorte les Houthis à respecter les termes de la trêve
Le président du Conseil présidentiel yéménite Rachad al-Alimi, lundi, a exhorté l’envoyé de l’ONU à forcer les milices des Houthis à respecter la trêve et à lever le siège de Ta’izz selon ses clauses.
Aujourd’hui, l’Envoyé international au Yémen, Hans Grundberg, s’est entretenu avec al-Alimi lors de sa troisième visite ce mois-ci dans la capitale provisoire d’Aden, qui, d’après l’agence officielle Saba, connaît un grand mouvement diplomatique.
Le Président du Conseil présidentiel de commandement a souligné qu’il importait que les milices des Houthis s’acquittent des obligations qui leur incombent en vertu de la Convention de la trêve, notamment en ouvrant tous les points de passage et en payant les salaires du personnel sur les revenus des navires pétroliers qui débarquent dans les ports d’al Hudaydah.
Il a souligné que les dirigeants et le Gouvernement légitime continuaient d’appuyer les efforts déployés par l’ONU pour mettre en œuvre les dispositions de la trêve, de prendre de nouvelles initiatives pour soulager les souffrances du peuple yéménite et de ne négocier aucun des droits garantis par la Constitution et les lois internationales pertinentes.
À cet égard, l’Envoyé spécial a informé le Président al-Alimi et ses deux Vice-Présidents des résultats de la première phase des négociations sur l’ouverture des points de passage de Ta’izz et d’autres gouvernorats, où les milices des Houthis ont continué de faire preuve d’intransigeance et de ne pas respecter les termes de la trêve concernant l’ouverture des routes dans la province de Ta’izz et dans d’autres gouvernorats afin d’alléger les souffrances du peuple yéménite.
L’Envoyé spécial des Nations Unies au Yémen était arrivé à l’aéroport international d’Aden, en provenance de Jordanie, pour rencontrer le Président et les membres du Conseil présidentiel afin d’examiner la question de la prorogation de la trêve et le dossier de Ta’izz.
Cela se produit après la fin de la première série de négociations, sans annoncer explicitement la levée du siège de Ta’izz. Ce qui a été une nouvelle déception pour tous les Yéménites, c’est que les milices des Houthis se montrent une fois de plus comme des parties cherchant à fragmenter les accords et à ne pas faire de concessions pour alléger les souffrances humaines au titre de la trêve des Nations Unies.
Alors que les Houthis s’apprêtent à ouvrir des routes, la trêve humanitaire s’étend rapidement et ne dure que trois jours et sa prorogation continue d’être subordonnée à l’échange de milices qui cherchent ce qu’ils appellent des « avantages économiques et humanitaires ».