Washington met en garde contre l’infiltration de l’islam politique comme un risque potentiel pour les armes nucléaires européennes
Le vice-président américain, J.D. Vance, a mis en garde contre un scénario qu’il juge « pas improbable » dans les prochaines années, estimant que des puissances nucléaires européennes comme la France et le Royaume-Uni pourraient faire face à des risques sécuritaires en raison de ce qu’il décrit comme l’infiltration de figures proches de « l’islam politique » au sein de la vie politique européenne, ce qui pourrait affecter les dispositifs de sécurité liés aux armes nucléaires.
Dans une interview accordée au site britannique UnHerd, Vance a déclaré qu’il n’excluait pas la possibilité que des personnalités politiques en Europe « favorables ou proches des islamistes » occupent des postes élus, et que ce phénomène pourrait s’étendre au cours des prochaines années, faisant peser un risque potentiel sur le contrôle des arsenaux nucléaires si ces acteurs parviennent à s’implanter dans des institutions dirigeantes.
Il a ajouté que les liens culturels et historiques communs entre les États-Unis et l’Europe rendent Washington plus préoccupée par cette éventualité que d’autres régions du monde.
L’avertissement de Vance s’inscrit dans un contexte plus large de tensions autour de la sécurité nucléaire et de la protection des alliés, alors que s’intensifient à Washington les inquiétudes concernant les changements démographiques et politiques au sein de l’Europe susceptibles de modifier les priorités de ces pays vis-à-vis des dispositifs traditionnels de défense occidentale. Certains analystes relient ces préoccupations à une question plus vaste : la poursuite par l’Europe de sa dépendance vis-à-vis des États-Unis pour dissuader les menaces traditionnelles et non traditionnelles, y compris la prolifération nucléaire.
Il convient de noter que cet avertissement politique suscite un large débat parmi les analystes, puisqu’il établit un lien entre les questions migratoires et culturelles, d’un côté, et la sécurité nucléaire, de l’autre — un rapprochement peu courant dans la diplomatie traditionnelle concernant la sûreté des arsenaux nucléaires.
