WASHINGTON – Des sanctions sont prévues contre ceux qui font obstacles à la tenue des élections en Libye
La situation de crise en Libye accélère le rythme de l’ONU et les États occidentaux pour ramener la Libye sur la voie électorale, qui s’est trouvée paralysée par la force majeure.
Ces derniers jours, l’action de l’ONU et des États-Unis s’est nettement démarquée, notamment par la récente rencontre de l’Ambassadeur de Washington en Libye, Richard Norland, Président du Parlement, Aguila Salah Issa, et du soi-disant « Haut Conseil d’État », Khaled al-Michri, dans la capitale égyptienne du Caire.
Mais ces rencontres ont été suivies par des avertissements des États-Unis de sanctions à l’encontre de ceux qui font obstacle à la tenue des élections en Libye, un signal qui a clairement été envoyé aux Frères musulmans au Libye et au gouvernement corrompu d’Abdel Hamid Dbeibah, qui refusent encore de céder le pouvoir.
Avertissements des États-Unis
Le porte-parole régional des États-Unis pour les affaires étrangères, Samuel Warburg, a déclaré, que des sanctions seraient imposées à ceux qui s’opposaient au processus politique libyen et à la tenue d’élections, déclarant qu’elles seraient menées en coopération entre l’ONU, les États-Unis, leurs partenaires internationaux et leurs alliés dans la région et au-delà.
Le diplomate américain a ajouté que son pays avait pour objectif de soutenir le choix du peuple libyen qui a choisi les élections, en affirmant que le moment était venu « d’avoir un gouvernement libyen uni qui soit confronté à tous les défis économiques et sociaux que connaît la Libye ».
S’agissant de la crise entre les deux Gouvernements, il a indiqué que « la stratégie de son pays consistait à travailler avec toutes les parties pour parvenir à une solution, notant que l’Ambassadeur Norland avait rencontré les parties en Libye et rencontré tous les dirigeants libyens. Nous encourageons les dirigeants libyens à aller de l’avant vers les élections ».
La Carotte et le Bâton
Les menaces américaines d’imposer des sanctions ont été décrites par l’analyste politique libyen Kamel Meraash, comme s’inscrivant dans une politique de « bâton et carotte » qui est devenue obsolète, déclarant que l’Amérique et ses alliés ne seraient pas en mesure d’imposer des sanctions pour la domination.
L’expert libyen a souligné que la stabilité de la Libye dépendait du changement de la politique américaine en Libye, et que Washington avait cessé de soutenir le gouvernement « rebelle, de pillage » et l’instabilité en Libye, en référence au gouvernement de Dbeibah.
Au sujet de la levée des sanctions américaines, deux jours après la rencontre de l’ambassadeur Norland avec Saleh et al-Michri au Caire, l’analyste libyen a déclaré qu’il s’agissait de mettre un terme à l’arrêt de la production de pétrole libyen, que les États-Unis avaient tendance à dépenser pour que leur politique d’ « étranglement » de l’économie russe soit un succès.
Arrêter le pillage
Cependant, il a déclaré que la reproduction totale est liée aux mécanismes de redistribution équitable des revenus dans les différentes régions du pays, et qu’il faut mettre fin au « pillage et à la corruption » du gouvernement de Dbeibah, pour demander aux États-Unis de rétablir leurs comptes sur le soutien à Dbeibah.
L’Ambassadeur des États-Unis en Libye, Khaled al-Michri, qui a rencontré le Président de ce qu’on appelle le « Chef suprême de l’État » au Caire, a déjà souligné la nécessité d’appuyer le processus conduit par l’ONU en vue de la tenue d’élections parlementaires et présidentielles aussi rapidement que possible, comme l’exigent les électeurs libyens.
Norland a souligné que les participants à la prochaine réunion du Caire devaient se mettre d’accord sur la base constitutionnelle des élections.
Les États-Unis font allusion aux sanctions quatre jours avant que le Caire n’accueille la deuxième série de consultations entre les deux chambres du Congrès et la Chambre des représentants afin de convenir d’une règle constitutionnelle pour les élections libyennes, qui ont échoué le 24 Décembre dernier.
