Violations des Houthis contre les enfants yéménites devant le Conseil des droits de l’homme – Détails
Les milices terroristes des Houthis, soutenues par l’Iran, continuent de commettre de graves violations des droits de l’homme contre le peuple yéménite depuis leur coup d’État en septembre 2014. Ces crimes ont été soulignés par des militants des droits de l’homme yéménites à Genève vendredi.
Les militants ont confirmé que les violations ont été commises contre divers segments de la société, y compris les enfants. Ils ont accusé le groupe rebelle d’avoir enrôlé 238 mineurs depuis les accords récents signés avec les Nations Unies pour cesser le recrutement de mineurs.
Les médias officiels yéménites ont déclaré que l’équipe de la Ligue des droits de l’homme et des libertés a discuté avec la branche des procédures spéciales du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, Antara Seng, de la situation de l’enfance au Yémen face aux violations continues commises par les milices terroristes des Houthis contre les enfants, et de leur non-respect des accords qu’elles ont signés avec les Nations Unies représentées par l’UNICEF en ce qui concerne la protection des enfants en période de conflit armé et la prévention de leur recrutement.
Lors de la réunion qui s’est tenue au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à Genève, en marge de la 53e session du Conseil des droits de l’homme, l’équipe yéménite des droits de l’homme a expliqué que les organisations de la société civile ont surveillé et documenté le recrutement d’environ 238 enfants après les accords signés par les milices houthistes avec les Nations Unies.
Selon l’Agence de presse Saba, l’équipe des droits de l’homme a évoqué le crime de modification du programme scolaire dans les zones sous contrôle houthiste, ce qui constitue un danger important pour les enfants car cela devient une source de violence à leur encontre. Les esprits des élèves sont influencés par l’idéologie du groupe, les poussant vers les champs de bataille et façonnant leur personnalité vers la violence et le terrorisme.
L’équipe des droits de l’homme yéménite a également souligné la plantation de mines et de dispositifs explosifs par les milices houthistes sous la forme de jouets difficiles à identifier, déguisés en pierres et en formations. La majorité des victimes de ces dispositifs sont des enfants.
La responsable de l’ONU au Conseil des droits de l’homme, Antara Seng, a exprimé sa compréhension de ces violations et sa préoccupation pour les violations subies par les enfants yéménites. Elle a déclaré qu’elle signalerait ces cas aux autorités compétentes.
De plus, l’équipe des droits de l’homme yéménite a informé Nadine Sahouri, responsable du dossier yéménite au Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, des vastes arrestations ciblant les défenseurs des droits de l’homme et les civils, ainsi que des violations et tortures auxquelles ils sont confrontés dans les prisons des milices houthistes, entraînant des handicaps permanents pour certains d’entre eux.
Récemment, l’organisation yéménite Muon for Human Rights a mis en garde contre le danger que représentent ces centres pour la sécurité des enfants. Ils ont exhorté les parents à protéger leurs enfants et à ne pas les soumettre à ces centres.
L’organisation a déclaré avoir documenté le recrutement systématique d’enfants, les activités semi-militaires et les activités sectaires au cours de l’année écoulée, ainsi que des cas d’agressions physiques et sexuelles à leur encontre. Ils ont demandé aux parents de ne pas exposer leurs enfants à des violations, en particulier dans les centres fermés.