Politique

Une arme aux mains des Houthis… des activistes yéménites refusent de prolonger la trêve


Les milices des Houthis continuent de violer la trêve imposée par les Nations unies au Yémen depuis Avril dernier. Les milices soutenues par l’Iran utilisent cette trêve pour se regrouper et réaliser certains bénéfices en exploitant l’engagement de l’autre partie. Des militants yéménites ont affirmé que l’armistice est une arme aux mains des milices des Houthis et imposent des redevances supplémentaires à la population pour réunir le plus d’argent possible pour financer ses activités extrémistes.

Trêve fragile

D’après des sources bien informées, les Houthis continuent à percer dans la trêve fragile de deux mois qui s’achève au début du mois prochain. Affirmant que l’objectif principal de la trêve de deux mois est de reconstituer les pouvoirs exécutifs du gouvernement du Yémen internationalement reconnu et de parvenir à des négociations de paix au Yémen.

Un rapport de l’International Crisis Group (ICG) a révélé que pour parvenir à des négociations, il faudrait surmonter l’obstacle que beaucoup considèrent comme inévitable, à savoir le dialogue avec les terroristes des Houthis, qui est difficile à mettre en œuvre dans un contexte de crimes commis par les milices contre le peuple yéménite.

Revenge contre Ta’izz

Bien que la fin du siège de la ville yéménite de Ta’izz soit l’un des termes les plus importants et les plus importants de la trêve, la ville du Yémen subit une véritable catastrophe du siège qui dure depuis sept ans. Des sites locaux au Yémen ont indiqué que le chef de l’équipe de négociation du Gouvernement pour l’ouverture des routes de la ville de Ta’izz Abdulkareem Chaiban avait payé le prix de son rejet du projet de la milice des Houthis. Les Houthis se vendent de l’eau, de l’électricité et des secours. Chaiban a été surpris par l’ouverture du port d’Al-Hudaydah, et le fonctionnement de l’aéroport international de Sanaa La désignation de ses représentants pour négocier l’ouverture des routes à Ta’izz conformément à l’armistice général bien que l’aéroport international de Sanaa soit opérationnel.

Rejet du projet persan

Les activistes yéménites ont confirmé leur refus de prolonger ou de prolonger l’armistice sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies au Yémen. Sur son compte Twitter, Abou Mohammed, un militant yéménite, a déclaré : La trêve que l’ONU cherche à prolonger n’est pas lettre morte, mais elle a été obtenue par la milice terroriste des Houthis, et la poursuite de la trêve sous sa forme actuelle et l’absence d’engagement de la milice des Houthis à participer au massacre des Yéménites.

Rachid Al Rasheed a tweeté : La trêve est fragile et est utilisé par les cartels des Houthis iraniens pour liquider les civils du pays, notant que les Yéménites ne seront pas soumis aux milices des Houthis et qu’ils continuent à rejeter le projet perse dans le pays.

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