Un document secret révèle la corruption des services de renseignement et de la Garde révolutionnaire iranienne… détails
Une réunion confidentielle de responsables militaires iraniens et du Guide Suprême Ali Khamenei a révélé une corruption endémique au sein du régime iranien, en particulier au sein des forces de sécurité et de l’armée, dirigée par les Gardiens de la Révolution.
Selon un document publié par l’Iran International, les commandants militaires se sont inquiétés de la fuite de l’information dans les systèmes de sécurité du régime et ont déclaré que certains éléments des Gardiens de la Révolution avaient vendu des informations secrètes à des services de renseignement étrangers pour 5 à 100 millions de Tomans (100 à 2000).
Lors de la réunion tenue le 3 janvier 2023, le commandant du Corps de Ninive dans la province du Golestan, Ali Juma Malik Shah Kohi, a indiqué que les services de renseignement et militaires du pays étaient devenus corrompus, annonçant l’arrestation et le procès de plus de 40 importants membres des gardes de la province du Golestan, soulignant que ces personnes ont vendu des informations confidentielles au régime aux services de sécurité d’autres pays pour 5 millions à 100 millions de tomans.
Le roi Shah Kohi a décrit la divulgation et la divulgation d’informations comme le principal problème des institutions sécuritaires, de renseignement, culturelles et économiques du pays, expliquant que l’étendue de la crise du régime dans la diffusion quotidienne d’informations provenant des réseaux d’information nationaux et dans les médias démontre que nous sommes confrontés à un problème d’insécurité dans notre pays.
De son côté, le commandant du Corps Al Qods à Kilan, Mohammad Abdullah Bour, a souligné la différence entre les rapports secrets de Hussein Taeb, l’ancien chef des services de renseignements des Gardiens de la Révolution d’Iran, et Mohammad Kazemi, l’actuel président de ces organisations. Selon lui, les rapports de cette nouvelle période ont « préoccupé » la situation du pays, tandis que sous Taïb, les dirigeants se sentaient « à l’aise » quand ils lisaient les rapports.
Mohammad Hussein Nejat, adjoint au camp de Thar Ullah, qui a occupé pendant trois ans le poste d’assistant de Tahrir, a souligné la situation critique des services de renseignement du régime, mais a souligné que cette situation devait être confiée aux services de renseignements des GRI.
Le commandant du Corps de Ruhollah dans la province centrale de Mohsen Karimi a révélé que le Ministère des renseignements avait déclaré dans un rapport confidentiel que le Département de la protection de l’information du pays risquait d’être scindé.
On se souviendra que l’Iran a été victime de nombreux incidents dans des installations militaires sensibles et que ses milices en Syrie sont chaque jour attaquées, ce qui montre l’ampleur des fuites d’informations vers des éléments hostiles au régime iranien.