Un dirigeant des Frères musulmans insulte les enfants de Taëz… Enregistrement divulgué
Amin Al-Akimi, un dirigeant du parti Al-Islah, « le bras des Frères musulmans au Yémen », a qualifié les enfants de Taëz de « chiens et de bavards ».
Au cours des dernières heures, des militants sur les réseaux sociaux ont partagé un enregistrement audio divulgué d’Al-Akimi, qui a occupé le poste de gouverneur de la province de Jawf et commandant de son front de combat, avant d’être limogé pour des accusations de détournement des allocations financières et matérielles des combattants fournies par la coalition arabe, ainsi que pour le détournement d’armes et leur stockage dans des entrepôts privés, avant de les remettre ultérieurement aux milices terroristes houthis, « des agents de l’Iran », selon le site Middle East.
L’enregistrement divulgué contenait des insultes au président de l’unité exécutive de la gestion des camps de déplacés du gouvernement, Najib Al-Saadi, le décrivant avec des termes qui confirment la nature et la mentalité des dirigeants du parti Al-Islah « Frères du Yémen », qui n’acceptent personne en dehors des membres de l’organisation.
Les militants sur les réseaux sociaux ont exprimé leur indignation et leur moquerie envers les propos racistes et déplacés tenus par Al-Akimi à l’encontre d’Al-Saadi, qui ont insulté les enfants de Taëz en général, affirmant que l’homme parle en accord avec sa véritable nature et son éducation partisane caractérisée par une tendance discriminatoire envers tout Yéménite non affilié à l’organisation et au parti enveloppés de slogans religieux, tout comme c’est le cas avec la nature des milices terroristes houthis.
Ils ont également souligné la nature du limogeage d’Al-Akimi de son poste de gouverneur de Jawf et commandant de son front, suite à des scandales de détournement de fonds, les informations faisant état de plus de 69 millions de rials saoudiens, ainsi que de la dissimulation d’armes remises aux combattants sur le front de la coalition arabe, et de sa contribution à la remise de Jawf aux houthis ; ce qui a poussé l’Arabie saoudite à l’arrêter et à le détenir pendant plusieurs années.