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Tunisie : Nouvelles arrestations dans les rangs du mouvement Ennahdha – Détails


Alors que les partisans du président tunisien Kaïs Saïed se rassemblent dans la capitale pour réclamer « l’achèvement d’une action en justice pour ceux qui ont commis des crimes contre le pays », les deux procureurs de la capitale tunisienne publient des mandats d’amener à la tête du mouvement Ennahdha et de personnalités politiques, dans le cadre de ce qu’on appelle le cas d’une « conspiration contre la sécurité de l’État ».

La radio tunisienne Mosaïque a indiqué que le ministère public avait autorisé 12 personnes, pour la plupart des dirigeants du mouvement Ennahdha, à être poursuivies, après une enquête approfondie sur les cas de complot contre la sécurité de l’État et de tentative de coup d’État.

Ces faits nouveaux sont survenus quelques jours après l’arrestation d’Abdel Fattah Taguti, directeur du bureau de presse du leader du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi.

Mosaïque a affirmé que « le nombre de personnes arrêtées pour des mandats d’arrêt délivrés à leur sujet s’est élevé à 8, dont Abdel Fattah Taguti, le secrétaire général du mouvement Ennahdha à Béja, ainsi qu’à d’autres membres du bureau, une femme, un syndicaliste de l’enseignement secondaire, un marchand et un blogueur ».

Plus de 20 hommes politiques, hommes d’affaires et médias ont récemment été arrêtés par les services de sécurité pour enquêter sur ces complots contre la sécurité de l’État. Les dirigeants d’Ennahdha font l’objet d’autres enquêtes, comme par exemple le dossier de presse d’Instalingo et l’exode djihadiste vers les foyers de tension sous le régime du Mouvement.

Les autorités tunisiennes ont suspendu les jours de commandement d’Ennadha, Ahmed Amari, et les juges avaient auparavant délivré des mandats de dépôt en prison à l’encontre de l’homme d’affaires controversé Kamel Eltaïef, de l’activiste politique Khayam Turki et de l’ancien dirigeant du mouvement Ennahdha Abdelhamid Jelassi, accusé de complot contre la sécurité de l’État.

Il a également délivré des mandats d’arrêt à l’encontre des hommes politiques d’Ennahdha Ali Larayedh et de Noureddine Bhiri, arrêté le dirigeant d’Ennahdha Sayed Al-Farajani accusé dans l’affaire Instalingo et mis en place un service de sécurité parallèle, et arrêté les dirigeants du Front du salut pour complot contre la sécurité de l’État et coup d’État.

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