Tunisie : Les complots des Frères musulmans pour prendre le contrôle du pays ; Détails
Jour après jour, la vérité sur les Frères de Tunisie est révélée, entre autres sujets de corruption, de terrorisme et d’incitation.
Ces dernières heures, 16 personnes de la province de Kasserine, dans le centre de la Tunisie, ont été impliquées dans la contrefaçon de certificats scientifiques dans le but d’obtenir un emploi dans un certain nombre de municipalités, et le parquet du tribunal de première instance a autorisé les mineurs à les conserver après avoir été jugés pour fraude.
Fraude
Les complots des Frères musulmans prévoyaient la nomination de membres de l’organisation dans diverses institutions de l’État, des fraudes à la loi par des groupes terroristes pour s’assurer que leurs membres soient nommés à différents postes dans différentes instances de l’État tunisien, et cette affaire déclencha la controverse autour de l’existence de nombreux emplois publics dans les secteurs de l’éducation, des finances, de la santé, etc., à travers la falsification de plusieurs diplômes au cours des dernières années.
Succession aux fonctions
Le Dr Oussama Aouidet, analyste politique tunisien et dirigeant du Mouvement du peuple tunisien, explique lui-même: « Le dossier sur la corruption des fonctionnaires dans lequel se mêlent de nombreux éléments fraternels confirme et révèle le favoritisme qui a toujours accompagné les Frères musulmans, révélant ainsi un grand nombre de scandales dans le dossier le plus dangereux d’une succession de leurs postes au sein de plusieurs institutions et ministères d’État ».
L’analyste politique tunisien a ajouté que des enquêtes directes avaient révélé que le mouvement Ennahdha avait procédé à des milliers de nominations suspectes au moyen de faux certificats dans différents ministères et secteurs, et que les faits de corruption et de contrefaçon avaient été révélés après la chute du mouvement Khawneh.
Pas nouveau
Dans le même ordre d’idée, Mohammed Al-Faraidi, secrétaire général de l’Association nationale des diplômés universitaires, explique que la falsification de diplômes n’est pas une nouveauté; elle est fréquente, présente dans certains contextes politiques et est interdite parce que les enquêtes n’ont pas été menées à bien. Il rappelle que l’Association nationale des diplômés d’université a exigé d’être un observateur dans les enquêtes sur les cas de faux diplômes scientifiques et a élevé ses exigences dans l’arène judiciaire.
Le membre du syndicat de l’éducation de base, Tawfiq Al-Shabi, a confirmé qu’un certain nombre d’enseignants n’avaient pas été recrutés et faisaient l’objet d’une enquête dans le cadre d’une affaire de faux certificats scientifiques, que des inspecteurs financiers et administratifs avaient été envoyés pour vérifier leurs dossiers afin de rendre justice à leurs propriétaires et que les contrevenants étaient tenus de rendre des comptes. Les jeunes ont ajouté qu’ils dénonçaient toutes les suspicions de fraude et de falsification et que les allégations de participation de syndicalistes à des activités frauduleuses ou à des postes qui ne correspondaient pas à leurs qualifications scientifiques étaient dénuées de fondement. La question de l’affectation est entre l’administration et les parties prenantes et les partis politiques qui soutiennent les falsifications.