Tentative américaine pour sauver la trêve du Yémen… Linderking est en tournée au Moyen Orient
Une tentative américaine d’appuyer une trêve sous l’égide de l’ONU au Yémen, après les récentes violations des droits de l’homme et les craintes d’un effondrement des efforts de paix.
Le Département d’État des États-Unis a indiqué que, lundi, l’Envoyé spécial au Yémen, Tim Linderking, s’était rendu en Arabie saoudite et en Jordanie pour poursuivre les efforts diplomatiques de Washington en faveur de la trêve internationale.
Dans une déclaration sur le voyage qui a suivi la visite du Président des États-Unis Joe Biden dans la région au début du mois, elle a souligné que Tim Linderking « poursuivra ses efforts pour contribuer à la promotion de la paix ».
Le Yémen vit une trêve humanitaire qui est entrée en vigueur le 2 avril dernier. Pourtant, malgré les concessions du gouvernement yéménite, les milices Houthis refusent d’appliquer l’une de leurs principales clauses, à savoir la levée du blocus sur les routes de Gaza, en vertu de l’accord international.
Meurtre
La visite diplomatique américaine, deux jours après que les milices des Houthis du quartier de Rouda eurent été la cible de tirs d’artillerie qui ont blessé 12 enfants, a eu lieu dans un incident qualifié par le Gouvernement yéménite de « crime haineux ».
Le Gouvernement yéménite a lancé un appel national et humanitaire à l’humanité tout entière pour condamner le comportement de ce groupe terroriste et pour s’attaquer à ses crimes barbares et protéger les civils, soulignant que le silence persistant aurait des conséquences graves pour la paix et la sécurité internationales.
Siège de Ta’izz
Toujours dans ce contexte, le porte-parole de la résistance nationale yéménite, le général de brigade Sadiq Doy a déclaré que « les milices des Houthis continuent d’assiéger délibérément des civils, comme cela s’est produit samedi soir, en bombardant la foule d’enfants dans le cadre de la trêve ».
D’après M. Doyd, l’attaque a eu lieu en même temps que le conseiller militaire de l’Envoyé spécial et sa délégation, à quelques kilomètres des lieux du crime, et confirme que les milices des Houthis ne sont qu’une machine à tuer et un criminel et ne peuvent pas être des partenaires dans la consolidation de la paix.