Grand Maghreb

Signes de la chute du mouvement Ennahdha en Tunisie et le rejet du peuple à leur égard


Le parti Ennahdha, bras politique des Frères musulmans terroristes en Tunisie, vit une situation de déclin sans précédent, en raison du rejet populaire de la présence des Frères musulmans dans les rouages de l’État, après que les Tunisiens aient souffert d’une décennie noire de règne des Frères musulmans après 2011, jusqu’à l’arrivée du président tunisien actuel, Kais Saied, mettant fin à la période de domination des Frères musulmans sur les rouages de l’État.

Les causes du déclin

Les observateurs estiment que le déclin continu des frères terroristes a plusieurs raisons, en tête desquelles la provocation de feux politiques, la création de crises et de conflits, afin de détourner l’attention du peuple tunisien de l’échec continu du gouvernement à gérer les affaires du pays pendant la décennie noire, ainsi que plusieurs indicateurs, où les développements rapides sur la scène politique tunisienne l’ont fortement affectée, de l’ascension fulgurante aux élections de 2011 jusqu’à la chute spectaculaire après les décisions du président Kais Saied le 25 juillet 2021.

Les observateurs ont ajouté que bien que le parti Ennahdha ait connu un grand succès aux élections législatives de 2011, remportant 89 sièges sur un total de 217 sièges à l’Assemblée nationale constituante, occupant ainsi la tête des aspirations des Tunisiens, il a également été le maître de la scène politique, mais il a reculé aux élections de 2014, le parti occupant la deuxième place en termes de nombre de sièges au parlement tunisien avec 69 sièges derrière Nidaa Tounes qui a remporté 85 sièges, et ce recul s’est poursuivi aux élections législatives de 2019, où le parti a remporté 52 sièges sur un total de 217 sièges au parlement, faisant des élections législatives de 2019 le début du déclin politique d’Ennahdha.

Mauvaise performance parlementaire

Dans le même contexte, la mauvaise performance parlementaire des membres d’Ennahdha est l’une des principales raisons de la perte de confiance du public, comme en témoignent les chiffres des électeurs qui les soutiennent aux trois élections qui ont eu lieu depuis 2011, où le nombre d’électeurs est passé de 1,498 million en 2011, à 947 000 en 2014, puis à 561 132 électeurs en 2019, et cela a été souligné dans la chute du parti lors des élections municipales de 2018.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page