Société

Révélations Fascinantes sur la Ville du Feu et de l’Enfer, Pompéi


Des recherches nouvelles publiées jeudi indiquent que certaines des victimes qui ont péri dans la Pompéi romaine après l’éruption dévastatrice du Vésuve en 79 après J.-C. pourraient être mortes à cause d’un séisme survenu simultanément.

Selon l’Agence France-Presse, les chercheurs étudient depuis des décennies si une activité sismique a eu lieu lors de l’éruption du Vésuve il y a environ deux mille ans, et non juste avant, comme l’a mentionné le magistrat romain Pline le Jeune dans ses lettres.

L’étude publiée jeudi dans la revue académique Frontiers in Earth Science, spécialisée en géochimie et sismologie, fournit de nouvelles données sur le célèbre site archéologique, suggérant qu' »un ou plusieurs séismes survenus simultanément avec l’éruption ont provoqué l’effondrement des bâtiments et la mort des habitants » à Pompéi.

Les auteurs de l’étude ont indiqué que leurs résultats « montrent que les effets des effondrements de bâtiments causés par des séismes concomitants (activité sismique au moment de l’éruption) doivent être considérés comme une cause supplémentaire de décès dans l’ancienne Pompéi. »

Ils ont remarqué qu' »aucune preuve n’a encore été signalée » des dégâts causés par le séisme survenu au moment de l’éruption, malgré une abondante littérature sur les dégâts causés par des séismes avant que le Vésuve ne commence à cracher de la lave.

Les archéologues estiment qu’entre 15 et 20 % de la population de Pompéi a péri lors de l’éruption, principalement en raison du choc thermique causé par l’énorme nuage de gaz et de cendres qui a recouvert la ville.

Pompéi a ensuite été ensevelie sous la cendre volcanique, ce qui a conduit à une préservation complète des maisons de la ville romaine, des bâtiments publics, des objets et même des habitants jusqu’à sa découverte à la fin du XVIe siècle.

En mai 2023, des archéologues ont découvert les squelettes de deux hommes qui semblent être morts non pas à cause de la chaleur et des nuages de gaz, mais à cause du choc causé par l’effondrement des murs.

La main gauche de l’un des hommes retrouvés était levée pour protéger sa tête.

Les auteurs de l’étude ont noté que « ces chocs ressemblent à ceux ressentis par les personnes lors des séismes modernes. » Ils ont conclu que les murs ne se sont pas effondrés à cause de la chute de roches et de débris, mais à cause de l’activité sismique.

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