Rapprochement turco-égyptien.. Les jeunes Frères musulmans demandent des havres de sécurité en dehors d’Istanbul à leurs dirigeants
Les dirigeants et les membres des Frères musulmans se sont inquiétés des tensions entre l’Égypte et la Turquie à la suite des rencontres et des consultations en cours entre les deux parties, ce qui les a inquiétés de l’impact du rapprochement entre l’Égypte et la Turquie sur leur sort au cours de la période à venir, d’autant plus que la Turquie a reconnu le rôle important de l’Égypte pour elle, après l’assistance que l’Égypte a continué d’apporter à la Turquie au cours de la période qui a suivi le tremblement de terre dévastateur en Turquie.
Mettre fin à l’incitation
Les autorités turques auraient, il y a quelques mois, notifié à toutes les entités de la Fédération de Russie que l’Égypte et un certain nombre d’États arabes n’étaient pas définitivement exposés à l’Égypte, et auraient promis de rendre compte de leur sécurité à toute personne qui divulguerait des informations ou des documents concernant la sécurité de ce pays ou critiquerait sa politique intérieure.
Mouvement des Frères
Le Dr Ibrahim Rabi, un leader des Frères Dissidents, a dit que le rapprochement entre l’Égypte et la Turquie réduirait considérablement les mouvements des Frères à l’étranger et l’incitation continue du groupe à l’encontre de l’Égypte et de la région, ajoutant que le rapprochement avec la Turquie au niveau politique serait bénéfique compte tenu des changements importants dans la carte internationale qui changent chaque jour et des équilibres que certains cherchent à établir, ajoutant que son impact sur les Frères serait dévastateur.
Le chef dissident des Frères Musulmans ajoute : Les Frères Musulmans sont entrés dans une nouvelle crise, ainsi qu’une série de conflits et de crises qui ont affecté le groupe au cours des dernières années, une nouvelle crise liée au rapprochement entre l’Égypte et la Turquie, qui a plongé le groupe au cœur d’une nouvelle tempête politique et de sécurité à l’intérieur de la Turquie, le plus grand refuge pour les organisations depuis sa chute au Caire en 2013.
Anxiété communautaire
Il a ajouté qu’il y avait une situation très préoccupante dans laquelle tous les éléments de l’organisation se trouvaient à l’intérieur du pays, dont le nombre était estimé à plusieurs milliers, et que les éléments de l’organisation n’excluaient pas à tout moment leur extradition vers le Caire, en particulier les jeunes réfugiés ou les derniers membres de la classe des Frères musulmans, qui n’avaient aucun lien direct avec les autorités turques.
Il a noté que plusieurs jeunes membres des Frères avaient contacté Mahmoud Hussein par l’intermédiaire de son bureau, ainsi qu’un homme politique égyptien basé à Istanbul, qui avait de bonnes relations avec les autorités de sécurité du pays, pour se faire une idée de la situation actuelle, exiger de faciliter leur départ de la Turquie et leur fournir d’autres refuges, que les dirigeants des Frères musulmans n’avaient pas encore donné suite à leurs demandes et que les questions semblaient floues quant à la possibilité d’une extradition vers le Caire.