L’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen, a averti le Conseil de sécurité que la menace terroriste réémerge, avec des prévisions indiquant une multiplication des attaques de l’État islamique (EI) cette année.

Pedersen a confirmé dans une déclaration relayée par l’Agence France-Presse que le retour de l’organisation met en danger la vie des civils, en particulier ceux qui connaissent des déplacements prolongés et des conditions humanitaires déplorables.

Il a ajouté que la Syrie est remplie de factions armées, de groupes terroristes, d’armées étrangères et de lignes de front, après treize ans de guerre.

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Pedersen a averti le Conseil de sécurité de la situation sécuritaire délicate en Syrie, déclarant que la menace d’un conflit régional en Syrie n’a pas diminué, en particulier avec l’intensification des frappes israéliennes.

Il a également souligné que le conflit syrien est fondamentalement un conflit politique, qui ne pourra être résolu que lorsque les parties syriennes seront capables de réaliser leurs aspirations légitimes, selon ses termes.

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L’envoyé de l’ONU a précisé qu’environ un demi-million de personnes ont perdu la vie dans le conflit, et que la moitié des 23 millions d’habitants du pays avant la guerre ont été déplacés.

Pedersen a exhorté le Conseil de sécurité à poursuivre les négociations de paix sur la Syrie avec la participation des principaux acteurs internationaux, conformément à la résolution adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité en 2015.

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Il est à noter que l’État islamique avait proclamé l’établissement de ce qu’il appelait le « califat » sur une vaste étendue de territoires syriens et irakiens qu’il avait conquis en 2014.