Parti destourien libre appelle à la dissolution du Parlement et à de nouvelles élections en Tunisie
Hier, le Parti destourien libre a appelé à la dissolution du Parlement et à la tenue d’élections prématurées, déclarant qu’il s’agissait de la « seule solution pour sortir de la crise actuelle ».
- Tunisie : Le Parti destourien libre demande la dissolution du parlement et tenir les Frères musulmans responsables
- Ghannouchi cache les crimes des Frères et de ses alliés au Parlement
Le président tunisien Kaïs Saïed avait décidé le 25 Juillet dernier de geler le fonctionnement du parlement, de dissoudre le gouvernement de Hichem Mechichi et, bien qu’un nouveau gouvernement ait été formé, le sort du parlement reste incertain.
Parallèlement, la présidente du Parti destourien libre, la députée Abir Moussi, exige la dissolution immédiate du parlement, et la tenue d’élections législatives prématurées, affirmant qu’ « elles n’ont aucun différend avec le président tunisien Kaïs Saïed, et son opposition à l’ordre du 22 Septembre dernier, dans le seul but de le comprendre, et pour clarifier la feuille de route », selon l’Observatoire Mena.
Moussi avait critiqué le président Kaïs Saïed, affirmant que son parti était innocent du projet de loi de finances pour 2021 et qu’il n’avait pas voté lors de sa présentation au Parlement tunisien.
La députée tunisienne, Kaïs Saïed, a mis le président de la République en charge de l’adoption de la loi, expliquant que « la dette aujourd’hui atteint 100 000 milliards de dollars, et le gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre les accords précédents en l’absence de ressources et de crédits ».
Le président tunisien, après avoir annoncé des mesures exceptionnelles et suspendu la plupart des articles de la Constitution, s’est engagé à réformer le système politique et la loi électorale, mais n’a pas défini de feuille de route précise pour les réformes, et à engager ou non un dialogue national avec les partis et les organisations.