Politique

Nouvelles Avancées sur le Terrain pour les Forces de Soutien Rapide Perturbent l’Armée Soudanaise


Les Forces de Soutien Rapide ont saisi de vastes zones du complexe du Corps Blindé à la suite de batailles intenses, au cours desquelles des centaines de forces sous al-Burhan ont été tuées, et de nombreux civils détenus ont été libérés

Les Forces de Soutien Rapide ont réussi à prendre le contrôle de parties étendues du complexe du Corps Blindé après des batailles féroces. Pendant ce temps, des éléments de l’armée soudanaise ont été contraints de fuir le camp et de se réfugier dans des bâtiments voisins, infligeant un coup douloureux aux forces armées soudanaises. Cela s’ajoute à leurs défaites consécutives ces derniers temps. La nouvelle victoire des Forces de Soutien Rapide marque un tournant dans la guerre, compte tenu de l’équipement militaire à leur disposition.

Les Forces de Soutien Rapide ont déclaré dans une déclaration sur leur page « X » que « les vaillantes forces des Forces de Soutien Rapide ont remporté une grande victoire lundi dans la bataille du Corps Blindé à Khartoum, infligeant des pertes importantes en vies et en équipement à la milice putschiste d’al-Burhan et aux vestiges du vieux régime ».

Elles ont annoncé que leurs éléments ont établi leur contrôle sur des parties étendues du complexe du Corps Blindé sur plusieurs axes, poussant les forces ennemies à fuir et à se réfugier dans des bâtiments voisins. Des opérations de poursuite et de nettoyage sont en cours dans la région.

Elles ont également noté qu’elles ont capturé un grand nombre d’équipements militaires, de dépôts d’armes, de munitions, de 34 véhicules blindés, de chars, de 12 canons et de 78 véhicules.

La bataille avec les forces d’al-Burhan a entraîné la mort de 260 soldats de l’armée soudanaise et la capture de centaines d’entre eux. Les Forces de Soutien Rapide ont démontré leur compétence et leur bravoure contre les vestiges et les milices djihadistes que l’ancien régime avait rassemblés dans le camp du Corps Blindé. Elles leur ont donné une leçon d’héroïsme, de courage et de sacrifice sur la voie de la libération de notre pays et de notre peuple de la bande du Parti du Congrès National qui a ruiné la vie des Soudanais et a allumé des guerres pour revenir au pouvoir.

La déclaration a conclu que « les forces d’al-Burhan ont eu recours à la propagation de rumeurs et de mensonges pour dissimuler leur défaite et la fuite de leurs milices ».

Les Forces de Soutien Rapide ont également annoncé la libération de nombreux civils détenus par l’armée soudanaise dans le camp de l’Arbre du Corps Blindé. Elles ont confirmé la détérioration de leur état de santé et psychologique en raison de leur torture pendant plus de quatre mois.

Elles ont ensuite précisé dans une déclaration publiée sur leur page « X » que « les vestiges ont commis des crimes odieux contre les prisonniers et les civils détenus, exécutant un grand nombre d’entre eux ». Elles ont indiqué les avoir transférés pour un traitement dans des conditions désespérées.

Les organisations internationales et régionales ont été appelées à « condamner ces actes et à enquêter sur les violations », les considérant comme des pratiques relevant du niveau de crimes de guerre.

Cette évolution marque un autre revers pour l’armée soudanaise, car ses effondrements militaires se poursuivent sur divers fronts. Pendant ce temps, les Forces de Soutien Rapide gagnent du terrain en affirmant leur contrôle sur plusieurs régions et provinces du pays. Elles ont également attiré plusieurs officiers et soldats qui ont fait défection des forces d’al-Burhan.

La délégation de négociation de l’armée soudanaise sur la plateforme de Djeddah a stipulé la levée du blocus imposé par les Forces de Soutien Rapide sur certains de ses quartiers généraux stratégiques, notamment son commandement général, le Corps Blindé et le Corps des Ingénieurs. Cela a entravé les négociations, selon le conseiller juridique du commandant des Forces de Soutien Rapide, Mohamed Al-Mukhtar Al-Noor.

Lundi, l’armée soudanaise a annoncé la mort d’un commandant éminent avec l’un des plus hauts rangs militaires sur le champ de bataille à Nyala, causant une autre perturbation pour les forces d’al-Burhan.

Dans un contexte similaire, la souffrance des habitants de Khartoum s’aggrave alors qu’ils luttent pour obtenir de la nourriture et du pain dans la capitale, qui subit des bombardements de canons, d’avions et de tirs de fusils légers.

Abdulaziz Youssef, habitant du quartier de Bahri dans la capitale, affirme que les denrées alimentaires essentielles « sont devenues rares et leurs prix ont été multipliés en raison de la fermeture des usines depuis le début de la guerre ». Il ajoute qu’il y a une pénurie de viande, de légumes et de fruits, en particulier de tomates, de pommes de terre, de pommes et de bananes.

Youssef ajoute : « Les quelques marchés qui fonctionnent partiellement dans les quartiers connaissent une pénurie terrifiante de biens essentiels comme la viande, l’huile, les fruits et les légumes. » Il conclut : « La rareté en est arrivée au savon à lessive, ce qui indique les difficultés de la vie. »

Il y a deux semaines, la salle d’urgence du sixième quartier de la Révolution à Omdurman, à l’ouest de la capitale, a lancé un appel urgent à « soutenir avec de la nourriture et des fournitures les déplacés des anciens quartiers d’Omdurman ». La salle a lancé un appel humanitaire pour « fournir un soutien matériel et en nature aux déplacés dans les centres du quartier (les écoles), en spécifiant leurs besoins en matelas, en eau, en repas, en lait pour bébés et en autres nécessités ».

Au cours des deux derniers jours, les anciens quartiers d’Omdurman ont connu des affrontements violents avec toutes sortes d’armes, obligeant ses habitants à fuir vers des zones plus sûres à l’intérieur de la ville.

Le 29 juillet, les Comités de Résistance du quartier de Dangalat à Bahri, au nord de Khartoum, ont appelé de toute urgence à « ouvrir des passages sûrs vers la ville de Bahri et les quartiers de Bahri central et sud en raison du manque de fournitures essentielles pour les résidents de ces zones et de la coupure d’électricité et d’eau en cours depuis quatre mois ». Ils ont déclaré dans un post Facebook : « Les habitants de ces zones vivent dans une situation extrêmement difficile. »

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