« Mettez l’accent sur les aspects positifs » : Comment parler aux personnes âgées de la perte de mémoire

8 février 2025

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"Mettez l’accent sur les aspects positifs" : Comment parler aux personnes âgées de la perte de mémoire

La perte de mémoire est un phénomène qui touche de plus en plus les personnes âgées. Si vous remarquez des changements dans la mémoire d’un de vos proches, il peut être difficile d’aborder ce sujet délicat. Cependant, les experts soulignent l’importance d’une intervention précoce pour préserver la santé cérébrale et l’autonomie de la personne âgée.

Le Dr Ardshir Hashmi, spécialiste en gériatrie, insiste sur le fait que « l’intervention précoce est essentielle, car les changements de mode de vie nécessitent du temps pour produire des effets ». Par conséquent, discuter de cette question avec ses proches demande de la compassion et de la patience.

Selon le Cleveland Clinic, voici quelques conseils pour aborder la question de la perte de mémoire avec un proche :

Adopter un ton doux et bienveillant
Il est essentiel que la conversation soit calme et non intrusive, tout en offrant un soutien émotionnel et en évitant tout jugement hâtif.
Rassurer la personne concernée
Expliquez-lui que la perte de mémoire n’est pas toujours liée à des maladies graves comme Alzheimer et qu’une consultation chez un gériatre peut aider à en identifier la cause.
Mettre l’accent sur la prévention
Les gériatres ne se contentent pas de traiter les maladies ; ils jouent également un rôle préventif pour éviter l’aggravation des problèmes de mémoire. Un bilan préventif peut ainsi être une démarche bénéfique.
Valoriser les aspects positifs
Présenter les examens médicaux comme un moyen de préserver l’indépendance et la vivacité d’esprit, plutôt que de les associer uniquement à la maladie.
Clarifier les attentes
Il est important que la personne âgée comprenne que l’objectif n’est pas de poser un diagnostic, mais d’améliorer ou de maintenir ses capacités mnésiques.

Le Dr Hashmi souligne que des ajustements dans le mode de vie, tels que l’exercice aérobie, une alimentation équilibrée et un sommeil de qualité, jouent un rôle fondamental dans la préservation de la santé cérébrale. Il ajoute que les médicaments ne représentent qu’une infime partie du traitement, tandis que 98 % des solutions résident dans l’hygiène de vie.