Santé

Mangez de l’ail pour augmenter votre capital santé


Cette petite gousse magique à la saveur caractéristique apporte une touche de pep à nos assiettes. Mais bien que facile à cuire, il est encore consommé en une dose trop faible sur une base quotidienne. L’ail, cependant, contient de nombreuses substances actives capables de prévenir l’apparition de nombreuses maladies… à condition de le manger régulièrement, comme l’explique le Dr Hafid Halhol, nutritionniste et auteur de plusieurs livres dont « Les super-héros de votre assiette » (Éd Larousse) et « Le chocolat, du plaisir à la santé » publié par Le Courrier du Livre.

Pourquoi recommandez-vous de manger beaucoup d’ail ?

Dr Hafid Halhol. Ce légume de la famille des alliacées (échalote, ciboulette, poireau, etc.) est une bonne source de phosphore, de sélénium, de fer, de cuivre et de vitamine C. Mais comme il est consommé en quantités infimes, son apport nutritionnel est faible. significatif. D’autre part, les principes actifs spécifiques qu’il contient – en particulier ses composés soufrés – présentent des avantages pour la santé. La principale, l’allicine, qui se forme au contact de l’air lorsque l’ail est coupé ou écrasé, protège le système cardiovasculaire en particulier. Plusieurs études scientifiques suggèrent qu’il abaisse les taux de cholestérol et de triglycérides dans le sang, deux facteurs de risque importants pour l’infarctus du myocarde. L’ail se distingue également par son fort pouvoir antioxydant et anti-inflammatoire qui peut ralentir le développement de l’arthrose et de certains cancers. On dit aussi qu’il a des effets anti-diabétiques, anti-obésité et anti-allergiques.

Ses propriétés anticancéreuses ont-elles été prouvées ?

L’ail fait partie de la liste des aliments contenant des molécules protectrices contre le cancer, tout comme les noix ou le thé. Une méta-analyse de 18 études épidémiologiques montre que les gros consommateurs d’ail ont un risque de cancer colorectal 30 % plus faible et de cancer de l’estomac environ 50 % moins élevé que les personnes qui ne mangent pas d’ail. . D’autres recherches ont également montré que l’ail était susceptible de réduire l’incidence des cancers du larynx, de la prostate et du sein. Mais il est important de se rappeler qu’aucun aliment ne peut à lui seul être assez efficace pour se protéger contre le cancer.

Comment le consommer au mieux ?

Pour profiter pleinement des bienfaits de l’ail, vous devez consommer au moins dix-huit grammes par semaine, l’équivalent d’environ six gousses. Il est préférable de le manger cru ou pas assez cuit, car l’enzyme nécessaire à la formation de l’allicine a tendance à se dégrader à la chaleur. Afin de préserver son potentiel antioxydant, il est préférable de l’ajouter à vos plats 15 à 20 minutes maximum avant la fin de la cuisson. Les comprimés à base d’extraits d’ail sont beaucoup moins intéressants que l’ail comestible car l’allicine semble être détruite lors de leur fabrication. Les personnes qui craignent d’avoir mauvaise haleine peuvent neutraliser son odeur en consommant du citron, du café, de la menthe, du persil ou même de la cannelle après l’avoir ingérée.

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