Moyen-Orient

L’intransigeance des Houthis et 20 millions de dollars empêchent de sauver le Yémen de la pire catastrophe humanitaire – Détails


L’ONU n’a besoin que de 20 millions de dollars pour commencer à décharger plus d’un million de barils de pétrole du pétrolier Safer, une bombe à retardement qui menace le fragile écosystème de la mer Rouge, et des millions de Yéménites pour ne pas faire face à la pire catastrophe humanitaire. Pourtant, après que les gouvernements n’aient pas réussi à réunir suffisamment de fonds, l’ONU n’a toujours pas mobilisé suffisamment de fonds, lors de la semaine de la Conférence des Nations Unies sur les océans.

Conséquences catastrophiques

Le journal britannique The Guardian a confirmé que la société FSO Safer détenait plus de quatre fois le pétrole fuyant de Exxon Valdez depuis 1989, mais que lorsque la guerre a éclaté au Yémen en 2014, l’entretien normal de l’ancien navire a cessé, mais qu’il ne peut plus être réparé, et qu’il a été maintenu en grande partie grâce aux efforts héroïques d’un équipage de sept personnes; Selon le journal, les conséquences seraient terrifiantes, les récifs coralliens seraient détruits, les mangroves et la vie marine seraient détruits, une grande partie de la pêche sur laquelle les Yéménites comptent énormément. Les ports d’al-Hudaydah et As-Salif, qui reçoivent 90 % de l’approvisionnement alimentaire du Yémen, outre les stations de dessalement, pourraient être coupés, ce qui perturberait l’approvisionnement en eau potable des millions de personnes déjà en situation d’urgence. Près de 3,5 millions de femmes enceintes ou allaitantes et d’enfants de moins de 5 ans ont besoin d’un traitement pour la malnutrition aiguë, dont les effets se feront sentir au-delà de ses frontières.

Compression

Selon le journal britannique, le nettoyage résultant de la catastrophe coûte environ 20 milliards de dollars, avec environ une dizaine de cargaisons par le monde traversant le détroit de Bab al-Mandab, qui pourraient être touchées par des fuites pour un coût pouvant aller jusqu’à des centaines de millions de dollars par jour. Et même sur le plan économique, la première phase, la plus importante de l’opération – le transport du pétrole sur un navire plus sûr – semble être une affaire indiscutable.

Le journal a poursuivi en disant que si les États-Unis et l’Arabie saoudite avaient fourni l’essentiel des fonds nécessaires – il y avait encore un déficit de 20 millions de dollars – le problème tenait en partie au fait que le financement était souvent lié à une intervention d’urgence et ne pouvait pas être assuré, mais que la faiblesse de la réaction était également liée à une guerre terrible qui avait causé tant de morts et de destructions, et qu’il n’était pas certain que le plan en deux phases – le transport de pétrole puis le nouveau pétrolier – serait couronné de succès. Les Houthis ont entravé les tentatives de parvenir à un accord pendant de nombreuses années, les rebelles Houthis ayant utilisé le véhicule qu’ils contrôlaient pour faire pression contre la communauté internationale et le gouvernement reconnu.

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