L’ingérence turque dans les affaires intérieures de la région provoque la colère des Arabes
L’intervention de la Turquie dans les affaires arabes a suscité la colère de la majorité des États arabes, mais trois États ont exprimé des réserves à la déclaration de la Ligue arabe, dans laquelle les ministres arabes des affaires étrangères ont critiqué ce qu’ils ont qualifié d’« intervention turque dans les affaires arabes ». Selon certaines sources, la Libye, Djibouti et la Somalie ont exprimé des réserves à la déclaration du Comité ministériel arabe sur l’arrêt des interventions turques dans les affaires arabes.
Réunion consultative
La réunion consultative des ministres arabes des affaires étrangères a commencé au siège du Secrétariat général de la Ligue des États arabes, à la lumière des préparatifs pour l’ouverture de la 158e session du Conseil des ministres des affaires étrangères de la Ligue arabe. Le projet d’ordre du jour comprenait une position arabe commune sur la violation de la souveraineté de l’Iraq par les forces turques et l’ingérence de la Turquie dans les affaires intérieures des États arabes.
Interventions turques
Les observateurs ont confirmé que la déclaration de la Ligue arabe était une réponse aux interventions de la Turquie dans les affaires de certains États arabes, en particulier en Libye et en Syrie, à la crise dans les États du Golfe avec le régime qatarien et à son attitude à l’égard de ce régime terroriste. Ils ont souligné que le régime turc était à l’origine des Frères et groupes armés, pour des motifs idéologiques et des rêves de récupérer un passé qui perdure, non seulement dans ces États, mais aussi dans de nombreux États arabes, ce qui a eu un effet négatif sur le régime turc, créant une situation de tension politique en Turquie, en particulier à Istanbul et en Ankara, d’autre part, Erdoğan cherche à obtenir des gains politiques et économiques dans les États dont la Libye.
