L’Expulsion d’un Diplomate Marocain Révèle le Mécontentement de l’Algérie face aux Succès de Rabat

La demande de l’Algérie concernant l’expulsion du vice-consul général du Maroc à Oran, Mohamed Sifani, dans un délai de 48 heures, sans explication claire, reflète l’échec du gouvernement algérien à obtenir un soutien pour ses positions sur la scène internationale en ce qui concerne le dossier du Sahara marocain.
L’Algérie a désigné le vice-consul général marocain à Oran, Mohamed Sifani, comme « persona non grata » et lui a donné un délai de 48 heures pour quitter le pays. Ce geste tendu témoigne du mécontentement croissant à l’égard des succès diplomatiques que le Maroc a réalisés dans le dossier du Sahara, notamment avec la reconnaissance croissante de l’initiative d’autonomie proposée par Rabat, en plus de la capacité des autorités marocaines à renforcer leurs relations internationales, face à l’isolement croissant de son voisin de l’Est.
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Alors que le Maroc continue de renforcer ses liens avec de nombreux pays de la région, l’Algérie montre des signes d’isolement croissant, notamment en raison de son soutien constant au Front Polisario dans le conflit artificiel sur le Sahara marocain, ce qui a un impact négatif sur sa position régionale et internationale.
Le ministère des Affaires étrangères algérien a déclaré que le « chargé d’affaires par intérim de la mission diplomatique du Royaume du Maroc à Alger, Khaled Chehane, a été convoqué au siège du ministère des Affaires étrangères, où il a été reçu par le directeur général des cérémonies, Mokhtar Amine Khalif. »
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Le ministère a ajouté que Khalif a informé Chehane que « le vice-consul général marocain à Oran, Mohamed Sifani, était une personne indésirable et devait quitter le territoire national dans un délai de 48 heures. »
Le ministère algérien des Affaires étrangères a insisté sur le fait que cette décision à l’égard de Sifani était due à « des comportements suspects qui sont en contradiction avec la nature de l’exercice de ses fonctions » au consulat marocain à Oran, « ce qui constitue une violation des lois algériennes en vigueur en la matière, ainsi que des conventions et normes internationales pertinentes, en particulier la Convention de Vienne sur les relations consulaires. »
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Le communiqué n’a pas précisé la nature de ces comportements, mais l’Algérie justifie souvent ses actions de cette nature par des déclarations non fondées sur des preuves claires, comme ce fut le cas pour les motifs fallacieux ayant conduit à la rupture des relations avec Rabat en 2021, où elle parlait de « comportements hostiles » de la part des autorités marocaines sans les expliquer.
Par cette escalade contre le Maroc, l’Algérie tente de montrer sa position ferme face à ce qu’elle considère comme une « menace » à sa position traditionnelle dans le conflit du Sahara, mais cette posture survient à un moment où l’échec du gouvernement algérien à obtenir un large soutien pour sa cause sur la scène internationale est évident, notamment après les nombreuses reconnaissances de la marocanité du Sahara.
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Ces dernières années, la question a pris un tournant en faveur du Maroc, qui a réussi à obtenir un soutien international croissant pour son initiative d’autonomie du Sahara sous sa souveraineté, y compris de pays majeurs comme les États-Unis, la France et l’Espagne.
Ces reconnaissances internationales, qui s’accordent avec la position du Maroc en faveur d’une solution pacifique, ont déstabilisé l’Algérie, qui considère cela comme une réduction de son rôle dans le conflit et une menace pour sa stratégie qui a toujours reposé sur le soutien du Front Polisario. Ainsi, l’expulsion du vice-consul marocain par le ministère algérien des Affaires étrangères semble être une réaction violente à ce qu’elle perçoit comme une menace pour ses intérêts régionaux et diplomatiques, selon des observateurs.
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En revanche, cette crise met en lumière la confusion dans les politiques algériennes, qui font face à des défis croissants sur les plans régional et international. L’Algérie, autrefois influente sur la scène politique et diplomatique régionale, se trouve aujourd’hui de plus en plus isolée. Les relations avec ses voisins, comme le Maroc et le Mali, se sont gravement détériorées, tandis que les divergences avec de grandes puissances telles que la France et l’Espagne deviennent plus complexes. L’Espagne a soutenu en 2022 la proposition du Maroc d’un gouvernement autonome pour le Sahara, un soutien qui a provoqué un séisme diplomatique en Algérie, qui considère cela comme une victoire pour le Maroc et un recul pour sa position dans la région.
L’Algérie continue également son conflit avec la France concernant plusieurs dossiers, le dernier étant l’affaire de l’écrivain français d’origine algérienne Boualem Sansal, en plus d’autres dossiers qui augmentent son isolement sur la scène internationale.
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Cette politique rigide et inflexible de l’Algérie en matière de gestion du conflit du Sahara, et en particulier son soutien au Front Polisario, lui vaut d’énormes difficultés pour obtenir un soutien international, contrairement au Maroc, qui a réussi à attirer un large soutien international.
Bien que le Maroc ait appelé à plusieurs reprises l’Algérie à trouver un terrain d’entente, notamment à travers le discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2018 à l’occasion du 44e anniversaire de la Marche Verte, où il a proposé un dialogue franc et clair avec l’Algérie pour surmonter tous les différends, la position algérienne est restée constante : escalade et tension.
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Les responsables algériens font des déclarations agressives contre le Maroc, tandis que les médias publics et privés continuent de mener une campagne de diffamation contre le Maroc, soutenue par les autorités.
Les autorités algériennes considèrent le soutien au Polisario comme faisant partie de leur politique étrangère et utilisent ce conflit pour renforcer leur rôle régional face au Maroc. Bien que cette position isole diplomatiquement l’Algérie de nombreuses grandes nations, le gouvernement algérien persiste et souligne la nécessité de maintenir ce soutien, ce qui révèle la confusion de ses politiques extérieures.
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En août 2021, l’Algérie a décidé de couper officiellement ses relations diplomatiques avec le Maroc, une mesure qui est survenue après l’escalade des tensions entre les deux pays, notamment en ce qui concerne la détérioration de la situation sécuritaire dans la région occidentale de l’Algérie et des accusations sans preuves portées contre le Maroc concernant l’utilisation du territoire algérien pour des activités hostiles.
Cette décision a marqué une nouvelle escalade dans des relations déjà tendues entre les deux pays, et reflète le défi que l’Algérie rencontre face au succès diplomatique continu du Maroc.
En fin de compte, ce conflit diplomatique continu pourrait déterminer l’avenir des relations entre les deux pays dans les années à venir, mais les indicateurs actuels montrent que le Maroc est sur la voie de nouvelles victoires internationales alors que l’Algérie régresse.
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