L’institut a recommandé que les États-Unis fournissent une aide sécuritaire et technique au Maroc pour faire face à divers défis, soulignant l’importance du royaume en tant que partenaire stratégique et expliquant pourquoi il est le pays le plus stable en Afrique du Nord.

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Un rapport récent publié par l’institut, rédigé par cinq experts en politique étrangère et en relations internationales, souligne que les États-Unis ont l’opportunité de réduire l’avance de leurs concurrents russes et chinois en Afrique du Nord, et que cela peut être réalisé en soutenant des partenaires régionaux stables tels que le Maroc.

Le rapport met l’accent sur l’importance d’élargir les programmes de financement et de montrer l’engagement de Washington à résoudre le conflit du Sahara marocain, en encourageant les parties concernées, y compris l’Algérie, à reprendre les négociations dans le cadre d’un mécanisme de tables rondes.

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Ce rapport s’ajoute aux témoignages et déclarations de hauts responsables américains confirmant que le royaume du Maroc est l’un des alliés stratégiques les plus importants de Washington en Afrique du Nord, adoptant sa vision des événements et des positions internationales et collaborant avec elle dans ses orientations contre le terrorisme et l’extrémisme.

Le soutien clair des États-Unis à la vision de Rabat concernant l’octroi de l’autonomie sous la souveraineté marocaine comme solution réaliste pour répondre aux aspirations du peuple du Sahara est également mis en avant. Ce soutien constitue un atout diplomatique pour le royaume.

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Le « Washington Institute for Near East Policy » souligne l’importance des relations avec le royaume du Maroc pour les États-Unis, dans le cadre de l’importance stratégique des pays d’Afrique du Nord pour les intérêts américains, et de la nécessité pour Washington de se concentrer sur cette région en raison de son emplacement géographique crucial pour la sécurité de ses alliés européens et de ses vastes ressources énergétiques, en plus des menaces jihadistes auxquelles sont confrontés certains pays comme la Libye, ainsi que de la compétition géopolitique avec la Russie et la Chine dans cette région.

Le rapport souligne que les États-Unis ont de nombreuses raisons d’intensifier leur intérêt pour la région de l’Afrique du Nord, notamment son emplacement géographique crucial pour la sécurité de leurs alliés en Europe, ses vastes ressources énergétiques, ainsi que les défis sécuritaires posés par les menaces jihadistes.

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Les experts ayant rédigé le rapport recommandent que les États-Unis continuent de soutenir leurs partenaires en Afrique du Nord en fournissant un soutien sécuritaire et économique et en renforçant la coopération dans divers domaines, soulignant que l’engagement des États-Unis à résoudre les conflits régionaux tels que le conflit du Sahara contribuera à réaliser une stabilité à long terme dans la région.

Le département d’État américain a toujours mis en lumière l’importance du partenariat stratégique multiforme entre les États-Unis et le Maroc, dans l’intérêt de la paix et de la prospérité en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, en particulier en termes de coopération militaire exceptionnelle.

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Le Bureau des affaires politiques et militaires, relevant du département d’État américain, a déclaré dans un communiqué publié en avril dernier que « le Maroc est un partenaire important des États-Unis dans un large éventail de questions de sécurité régionale, visant un objectif commun de garantir la stabilité, la sécurité et la prospérité de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ».

Le communiqué a salué la diversité des aspects de la coopération étroite entre Washington et Rabat, notant que les États-Unis « coopèrent étroitement avec le Maroc pour promouvoir la stabilité régionale, combattre le terrorisme, renforcer les relations commerciales et d’investissement et soutenir les efforts de développement et les réformes » au sein du royaume.

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En ce qui concerne la coopération militaire, Washington a souligné que l’alliance dans le domaine de la sécurité entre les deux pays remonte à la fin des années 1950, « reflétant la nature durable des relations bilatérales ».

Le communiqué a ajouté que cet engagement s’est concrétisé par de nombreux mémorandums d’accord définissant les domaines clés de la coopération sécuritaire et économique, aidant le Maroc à relever les défis régionaux et à faire face à l’impact des crises dans les régions voisines.

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En matière de défense multilatérale, les États-Unis ont salué le Maroc en tant que « partenaire fiable » ayant rejoint le Dialogue méditerranéen de l’OTAN en 1995, une initiative visant à renforcer la sécurité et la stabilité régionales, avant d’obtenir le statut d’allié majeur non membre de l’OTAN en 2004.

Pour illustrer l’intensité de la coopération militaire exceptionnelle, le communiqué a indiqué que le partenariat bilatéral inclut, en plus des différents accords d’équipement militaire, le soutien militaire et les programmes de formation et d’éducation visant à renforcer la stabilité régionale et à combattre le terrorisme.

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Le communiqué a rappelé que « le Maroc est l’un des dix principaux contributeurs aux opérations de maintien de la paix des Nations unies dans le monde », soulignant que le royaume dispose d’un centre d’excellence pour les opérations de maintien de la paix, offrant une formation dans les domaines de la protection des civils, de la lutte contre la désinformation, de la numérisation, de la télémédecine, de la santé mentale ainsi que de la protection de l’environnement.

Les États-Unis ont également souligné le rôle « de premier plan » du Maroc dans la lutte contre le terrorisme, rappelant que le royaume est membre de l’initiative transsaharienne de lutte contre le terrorisme depuis 2005 et membre fondateur, aux côtés des États-Unis, du Forum mondial de lutte contre le terrorisme.

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De plus, le Maroc a été le premier pays maghrébin à rejoindre la coalition mondiale contre Daech en 2014 et copréside actuellement le groupe de réflexion sur l’Afrique (Groupe de travail sur l’Afrique) de la coalition.

Les États-Unis ont salué un autre axe de coopération militaire bilatérale « solide » entre les deux pays, à savoir les opérations de sécurité conjointes, notamment les exercices African Lion.

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Depuis la fin des années 1990, le Maroc accueille cet exercice militaire réunissant des forces américaines et marocaines, ainsi que des participants de plus de 20 pays et de l’OTAN. L’exercice « African Lion » est devenu, depuis 2008, « le plus grand exercice militaire conjoint sur le continent », rassemblant des milliers de soldats chaque année.